Quatre-vingt ans plus tard, le 3 juin 2011, une cĂ©rĂ©monie du souvenir est organisĂ©e, afin de dĂ©couvrir la plaque commĂ©morative rendant hommage aux victimes. Nous republions lâarticle de Jacques Ferchaud, paru Ă cette occasion dans les colonnes de âSud Ouestâ, en juin 2011. Soudain le pont se casse en deux »Le 3 juin 1931, lâeffondrement du pont suspendu faisait 13 morts et 16 blessĂ©s. Samedi, et 80 ans aprĂšs, une plaque commĂ©morative en hommage aux victimes a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e. La plaque commĂ©morative est posĂ©e sur un des piliers du pont de Saint-Denis-de-Pile. Jacques Ferchaud En cette matinĂ©e du mercredi 3 juin 1931, une joyeuse effervescence anime la grandârue du bourg de Saint-Denis-de-Pile dans le Libournais. Câest aujourdâhui quâon essaye le nouveau pont suspendu. Le vieux pont suspendu, en bois, qui enjambe lâIsle, assurant la liaison entre Bonzac, Maransin, Lapouyade, Saint-Martin-du-Bois, Saint-Martin-de-Laye et Saint-Denis-de-Pile, a fait son est dĂ©moli en 1929. Un an plus tard, commence, sous la direction de M. Leinkugel-Lecoq et des Ponts et ChaussĂ©es, la construction dâun nouveau pont suspendu, au mĂȘme endroit, long de 60 m 50, possĂ©dant 5 m de voie et 1,80 m de trottoirs. Celui-ci Ă©tait lâinventeur de systĂšmes brevetĂ©s de ponts suspendus dont il avait construit de nombreux mois aprĂšs la fin des travaux, les ingĂ©nieurs chargĂ©s de la construction du pont, procĂšdent Ă des essais de rĂ©sistance avec une charge de 200 tonnes. Le 3 juin 1931, donc, vers 9 h 30, seize camions, chargĂ©s de gravier sâavancent sur le lorsque le quatorziĂšme vĂ©hicule sâengage, il se dĂ©porte et heurte un cĂąble de suspension. Le camion qui le suivait le percute et le projette plus violemment encore sur le cĂąble dĂ©jĂ fragilisĂ©. Sous les yeux effarĂ©s des nombreux spectateurs venus assister aux essais, les haubans se sĂ©parent du pont. Lâouvrage se casse alors en deux plaques qui plongent dans la riviĂšre, profonde en cet endroit de 4 Ă 5 camions et leurs passagers sont immĂ©diatement engloutis dans les eaux, avec les dĂ©bris du pont, deux autres restent miraculeusement en Ă©quilibre contre une des culĂ©es du la berge, lâhorreurDepuis la berge, on voit avec horreur, des hommes se dĂ©battre dans lâeau, appelant au secours. GrĂące au sang-froid des hommes prĂ©sents, le sauvetage sâorganise trĂšs vite, avec les personnes possĂ©dant une barque de pĂȘche et des ouvriers ayant participĂ© au chargement de la grave sur les camions. Des militaires et des ambulances sont dĂ©pĂȘchĂ©s sur soir mĂȘme, un premier camion est sorti de lâeau. Un scaphandrier participe aux recherches, mais le courant de la riviĂšre rend les opĂ©rations difficiles. DĂšs le lendemain, lâIsle rend sa premiĂšre victime. La tĂąche se rĂ©vĂšle ardue car certains corps sont coincĂ©s dans leurs vĂ©hicules, vĂ©ritables cercueils de ferraille. Dâautres ont Ă©tĂ© emportĂ©s par le recherches se poursuivent jusquâau dimanche et des scaphandriers rĂ©ussissent finalement Ă ramener Ă la surface les corps dont celui de Jean-Ferdinand Leinkugel-Lecoq fils, codirecteur des Ă©tablissements mĂ©tallurgiques constructeurs du pont et gendre du maire de Saint-Seurin-sur-lâIsle. Lâarticle de Sud Ouest » paru le 6 juin 2011. Archives Sud Ouest Trouver un responsableCette catastrophe fait 16 morts dont trois de Saint-Seurin-sur-lâIsle. Et 13 blessĂ©s. DĂ©jĂ , la polĂ©mique sâinstalle. Les dispositifs de sĂ©curitĂ© et de test de la soliditĂ© du pont sont remis en cause. De nombreux Ă©changes de courriers entre constructeurs et administrations font notamment ressortir que les Ponts et ChaussĂ©es avaient la charge de la route franchissant le pont. Le maire de Saint-Denis-de-Pile, lors du Conseil municipal du 21 fĂ©vrier 1932, annonce quâil est appelĂ© devant le tribunal civil de Libourne et quâon lui rĂ©clame le paiement de fourniture de ailleurs, le Conseil de prĂ©fecture dĂ©clare le 6 octobre 1933 que le DĂ©partement est mis hors de cause. La commune supportera avec le constructeur la rĂ©paration des dommages subis. Finalement, la responsabilitĂ© incombe au constructeur. Le prĂ©fet est Ă©galement condamnĂ© Ă payer de lourdes indemnitĂ©s aux construction du nouveau pont commence en mai 1935 pour sâachever en 1941, dix ans aprĂšs la terrible catastrophe. Lâouvrage ne fut jamais inaugurĂ©. RĂ©novĂ© en 1998, le pont suspendu est toujours lĂ , gardien du passĂ©.1Le gardien Ă©tait Patrick Kearney selon la « List of Inhabitants on the French Shore, Newfoundland » ; 4 En hiver, notre Ă©tablissement est soignĂ© par notre gardien attitrĂ©, le vieux pĂšre Patrice, Irlandais dâorigine, aux cheveux filasse et aux dents proĂ©minentes1.Patrice a son habitation tout Ă fait Ă lâentrĂ©e de la baie, dans quelques cabanes abandonnĂ©es dâune ancienne
Le policier est poursuivi pour âhomicide volontaireâ et âviolences volontaires par personne dĂ©positaire de lâautoritĂ© publique ayant entraĂźnĂ© la mort sans intention de la donnerâ. Anadolu Agency via Getty Images Le policier ayant tuĂ© dimanche sur le Pont-Neuf Ă Paris deux hommes a Ă©tĂ© mis en examen, ce mercredi 27 avril 2022. Anadolu Agency via Getty Images JUSTICE - Le policier qui a tuĂ© deux hommes dimanche Ă Paris prĂšs du Pont-Neuf, dans le centre de la capitale, a Ă©tĂ© mis en examen ce mercredi 27 avril pour âhomicide volontaireâ, concernant le conducteur de la voiture, a indiquĂ© une source judiciaire. Selon la mĂȘme source, ce gardien de la paix de 24 ans a Ă©galement Ă©tĂ© mis en examen pour âviolences volontaires par personne dĂ©positaire de lâautoritĂ© publique ayant entraĂźnĂ© la mort sans intention de la donnerâ sâagissant du passager avant . Il est Ă©galement poursuivi pour âviolences volontaires aggravĂ©es par personne dĂ©positaire de lâautoritĂ© publiqueâ envers le passager arriĂšre. Le policer placĂ© sous contrĂŽle judiciaire Il a Ă©tĂ© placĂ© sous contrĂŽle judiciaire, avec interdiction de quitter le territoire âsauf exceptionâ, de paraĂźtre Ă Paris, dâentrer en contact avec le service de police auquel il appartient pendant six mois, dâexercer en tant que policier impliquant un contact avec le public, de port dâarme et de contact avec les victimes. Il a Ă©galement une obligation de soins. SollicitĂ© par lâAFP, le parquet a prĂ©cisĂ© que de nombreuses investigations portant sur les faits, en partie de nature criminelle, devaient encore avoir lieu, notamment sur la question de la lĂ©gitime dĂ©fense, qui nâest pas retenue Ă ce stade. ClassĂ© Ă droite, le syndicat de police Alliance a aussitĂŽt contestĂ© ce quâil a appelĂ© une âdĂ©cision inadmissibleâ des juges, appelant Ă un rassemblement lundi Ă la âFontaine Saint-Michel, face au Tribunal de Parisâ. Lâorganisation concurrente UnitĂ© SGP Police a elle dit âprendre acteâ de la dĂ©cision sans âprendre des positions pouvant porter prĂ©judiceâ au policier mis en examen. Dimanche peu avant minuit, une patrouille de cinq policiers sâĂ©tait dirigĂ©e vers une voiture garĂ©e Ă contresens, feux de dĂ©tresse allumĂ©s, quai des OrfĂšvres sur lâĂźle de la CitĂ©, pour contrĂŽler ce vĂ©hicule, selon le compte-rendu dâintervention de la police consultĂ© par lâAFP. âCinq ou six impactsâ ont atteint les passagers de la voiture Alors que les policiers sâapprochaient de lâavant de la voiture, celle-ci a dĂ©marrĂ© et aurait âfoncĂ© vers un des fonctionnaires qui sâest Ă©cartĂ© pour lâĂ©viterâ, toujours selon la version des fonctionnaires de police. âLe seulâ policier sur place Ă ĂȘtre armĂ© dâun fusil dâassaut a alors ouvert le feu sur le vĂ©hicule qui prenait la direction du Pont-Neuf, oĂč il a terminĂ© sa course aprĂšs ĂȘtre montĂ© sur un terre-plein. Selon les premiers Ă©lĂ©ments de lâenquĂȘte, une dizaine de cartouches ont Ă©tĂ© tirĂ©es, âcinq ou six impacts ayant atteint les individusâ. Ce gardien de la paix Ă©tait Ă©quipĂ© dâun HK G36, un fusil dâassaut achetĂ© en urgence aux policiers et aux gendarmes aprĂšs les attentats jihadistes meurtriers du 13 novembre 2015 Ă Paris pour pouvoir riposter aux tirs de kalachnikov. Le policier prĂ©sentĂ© mercredi Ă deux juges dâinstruction est membre dâun groupe dâappui de nuit au sein de la Compagnie de SĂ©curisation de la CitĂ© CSC - unitĂ© responsable notamment de la protection de la caserne de la CitĂ©, siĂšge de la prĂ©fecture de police. Il avait Ă©tĂ© placĂ© en garde Ă vue lundi, interrogĂ© par lâInspection gĂ©nĂ©rale de la police nationale IGPN. ContactĂ© par lâAFP, son avocat nâa pas souhaitĂ© commenter. Un troisiĂšme homme blessĂ© au bras Le conducteur de la voiture, ĂągĂ© de 25 ans, retrouvĂ© inerte au volant, et son passager avant, 31 ans, dĂ©couvert allongĂ© sur le sol Ă droite de la voiture, Ă©taient dĂ©cĂ©dĂ©s sur place malgrĂ© les soins prodiguĂ©s par les services de secours. Tous deux Ă©taient nĂ©s Ă Paris et rĂ©sidaient dans le XXe arrondissement. Une source proche du dossier a par ailleurs indiquĂ© quâils Ă©taient âdĂ©favorablement connus, entre autres pour stupĂ©fiantsâ. Le passager arriĂšre, ĂągĂ© de 42 ans et inconnu des services de police, avait Ă©tĂ© blessĂ© au bras et hospitalisĂ©. Il a depuis Ă©tĂ© entendu, selon une source proche de lâenquĂȘte. Les quatre autres membres de lâĂ©quipage de police, une femme et trois hommes, ont Ă©galement Ă©tĂ© entendus librement âcomme tĂ©moinsâ par lâIGPN, selon une source proche du dossier. Le parquet de Paris a prĂ©cisĂ© ne pas vouloir communiquer plus avant sur le fond du dossier âafin de prĂ©server lâobjectivitĂ© des tĂ©moignages qui sont encore Ă recueillirâ. En parallĂšle, le parquet a Ă©galement ouvert une enquĂȘte pour âtentative dâhomicide volontaire sur personne dĂ©positaire de lâautoritĂ© publiqueâ, confiĂ©e Ă la police judiciaire parisienne. Ă voir Ă©galement sur Le HuffPost âConvois de la libertĂ©â lacrymogĂšnes contre des manifestants sur les Champs-ĂlysĂ©es
. 221 104 242 253 187 473 162 325