Onparle de lande hygrophile. Dans les landes, les mammifÚres (loutres, blaireaux), les oiseaux (busards, fauvettes pitchou), grenouilles et crapauds, vipÚres ou lésards, constituent une faune

C’est en me promenant en forĂȘt de Fontainebleau que je suis tombĂ©e, il y a quatre ans, sur des individus singuliers ; Ă©trangement vĂȘtus, Ă  cheval, entourĂ©s de chiens et sonnant des trompes. AprĂšs avoir pensĂ© qu’il s’agissait d’un tournage ou d’une reconstitution historique, un veneur me remit sur le droit chemin je venais de dĂ©couvrir, Ă  trente-sept ans, l’existence de la chasse Ă  courre. Par mes origines pĂ©ruviennes et mon attachement aux traditions de culte Ă  la Pachamama, j’ai tout de suite Ă©tĂ© subjuguĂ©e par la beautĂ© du rituel, jusqu’à en oublier le but d’une chasse Ă  courre la prise de l’ Ă©changes avec mon entourage me firent comprendre qu’aprĂšs avoir travaillĂ© sur les femmes SDF Ă  Paris et sur l’esclavage en RĂ©publique dominicaine, s’intĂ©resser Ă  ces aristos barbares et misogynes » sic constituerait un nouveau dĂ©fi contre les prĂ©jugĂ©s sociaux, la pensĂ©e unique. Une question me vint en sus pourquoi la France, Ă  l’encontre de tous les pays que j’ai pu visiter, se montrait-elle si peu encline Ă  conter ses traditions ?Au dĂ©part, je n’avais aucun avis sur la question. J’étais bien sĂ»r opposĂ©e Ă  la souffrance animale mais, curieusement, le fait de voir des chiens en situation de prĂ©dation ne m’a pas choquĂ©e outre-mesure. J’ai vite compris que ce n’était pas la mort en soi qui me posait problĂšme, mais les conditions de celle-ci. La mort est un processus naturel, souvent violent, et quotidien dans le monde sauvage. Ce qui ne l’est pas, en revanche, c’est l’abattage industriel. Dans le prolongement de cette rĂ©flexion, j’ai souhaitĂ© rencontrer des reprĂ©sentants des mouvements animalistes et antispĂ©cistes, vĂ©ritables lanceurs d’alertes sur la condition animale, afin d’échanger avec eux. Les points d’accord tombaient sous le sens, mais des points de divergence trĂšs subtils existaient bel et bien, notamment sur le regard portĂ© Ă  la nature. Combattre la souffrance que l’homme peut infliger au reste du rĂšgne animal est une chose, nier au sein de la nature l’importance des cycles de prĂ©dation en est une autre. En supprimant nos prĂ©dateurs naturels par confort citadin, nous avons provoquĂ© un dĂ©sĂ©quilibre qu’il faut rĂ©sorber. La population des autres proies naturelles du loup, de l’ours et du lynx s’est mise Ă  croĂźtre hors des lois de la nature, et met en danger l’écosystĂšme de nos forĂȘts. C’est dans ces termes que se pose la question de la rĂ©gulation animale, qui fait tant dĂ©bat les uns disent que les animaux et la nature peuvent s’autorĂ©guler, les autres que l’agent du dĂ©sĂ©quilibre doit rĂ©tablir l’ notre sociĂ©tĂ© est effectivement contre la souffrance animale, il est temps qu’elle soit cohĂ©rente avec ses choix de vie, en milieu rural comme en milieu urbain. Nos normes de vie actuelles interdisent la rĂ©introduction des grands prĂ©dateurs. Or il me semble que le recours au chien pour rĂ©tablir l’équilibre est Ă  prendre en considĂ©ration. Le chien est irrĂ©ductiblement un prĂ©dateur carnassier naturel, et non pas un animal de compagnie destinĂ© Ă  manger des croquettes dents blanches », poils soyeux ». La meute de chiens poursuit-elle sa proie jusqu’à Ă©puisement ? En effet, Ă  l’image des anciennes meutes de loups. Le veneur est-il au plus prĂšs des chiens dans ce jeu de prĂ©dation ? Oui, il reprend et assume sa nature prĂ©datrice au sein de la nature. Le veneur est-il barbare ? Je ne le pense pas. Ce qu’il aime, c’est voir au plus prĂšs la nature sauvage dans toute sa splendeur, voir les chiens utiliser leur atout le plus prĂ©cieux, le nez », et voir la proie utiliser ses ruses, comme le liĂšvre qui, en dernier recours, garde son sentiment son odeur pour que le chien ne le trouve ce dĂ©bat, je pourrais reprocher aux uns comme aux autres certains comportements. Ne peut-on pas s’interroger sur le fait que certains veneurs redevenus prĂ©dateurs en milieu naturel, se comportent, Ă  la ville, comme les proies d’une opinion publique suffoquante en cachant Ă  leur entourage professionnel plus qu’un loisir, un mode de vie ? Quand on a l’audace de prendre une vie, on se doit d’assumer et de porter fiĂšrement les valeurs Ă©ternelles que l’on prĂŽne. De son cĂŽtĂ©, l’antispeciste a t-il raison de se rĂ©volter et de sonner l’alarme sur la souffrance animal ? Nous sommes de fait parvenus Ă  un point de non-retour sur l’exploitation du vivant et la maltraitance animale, et il est vrai que les grands combats sociaux se sont souvent gagnĂ©s dans la dĂ©sobĂ©issance civile. Cependant, les plus virulents d’entre eux n’ont pas Ă  imposer leur choix de vie par la conclure, si la cruautĂ© de cette pratique et les photos de ce travail choquent, ne faut-il pas que nous nous interrogions sur notre rapport Ă  la mort dans une sociĂ©tĂ© de plus en plus aseptisĂ©e, qui consomme le vivant mort sans vouloir ĂȘtre mise au courant de la façon dont les produits sont tuĂ©s, fabriquĂ©s et acheminĂ©s jusqu’à nos rĂ©frigĂ©rateurs ou nos dressings. Pourquoi ne pas parler, dans ce cas, de la quantitĂ© d’animaux tuĂ©s sur les routes et les voies ferrĂ©es, pour notre plus grand confort ? Et dans le souci d’un Ă©quilibre toujours plus juste, ne faut-il pas en venir Ă  rĂ©guler l’espĂšce humaine elle-mĂȘme pour laisser plus de place aux autres espĂšces ? Finalement, la question Ă  se poser n’est-elle pas celle de la logique prĂ©datrice, oĂč chacun est Ă  sa place ? Dans les pays industrialisĂ©s, l’homme tend Ă  s’ériger maĂźtre et possesseur de la nature », sans s’inquiĂ©ter du fait que celle-ci ne fait jamais les choses par dĂ©couvrir par moi-mĂȘme de quoi il en retournait, j’ai dĂ©cidĂ© de m’immerger pendant trois ans et demi dans une soixantaine d’équipages de chasse Ă  courre Ă  travers la France, de la Bretagne aux PyrĂ©nĂ©es en passant par la Touraine, les Landes, la Sologne et le Jura


\n \n\n chasse a courre dans les landes
Lachasse à courre est une pratique qui remonte au moins au XVe siùcle et qui consiste à poursuivre un animal jusqu’à ce qu’il ne puisse plus courir. S’ensui
Face aux tragiques situations qui malheureusement continuent de dĂ©frayer la chronique et considĂ©rant l’importance de respecter les rĂšgles de sĂ©curitĂ© Ă  la chasse, rappel effectuĂ© sans arrĂȘt par le monde fĂ©dĂ©ral cynĂ©gĂ©tique et le rĂ©seau sĂ©curitĂ© Ă  la chasse de l’OFB, il convient de revenir sur les rĂšgles de distance avec les habitations pour la pratique de la chasse. La notion de 150 m autour des habitations n’est pas une rĂšgle d’interdiction de chasser Par principe, et Ă  l’exception des territoires soumis Ă  l’action des Acca associations communales de chasses agréées, il n’y a pas de distance dĂ©terminĂ©e autour des habitations pour pratiquer la chasse Ă  tir, mais une interdiction de tir en direction des habitations. Ainsi, contrairement aux idĂ©es reçues, il n’existe pas une rĂšgle de distance de 150 m autour des habitations » et d’interdiction de chasser en deçà. C’est d’ailleurs dans ce sens que le jugement du tribunal administratif de Rennes du 4 fĂ©vrier 1982 avait sanctionnĂ© l’interdiction de la chasse dans un rayon de 150 m autour des habitations. Par la suite, le ministre de l’IntĂ©rieur Gaston Defferre a publiĂ© une circulaire rappelant trĂšs clairement ces rĂšgles au titre de la sĂ©curitĂ© publique. Uniquement dans ce cadre, un arrĂȘtĂ© municipal proportionnĂ© et dĂ»ment motivĂ© peut parfois rĂ©glementer les distances de tir pour la sĂ©curitĂ© et selon les circonstances locales. Les 150 m pour les seuls terrains non soumis Ă  l’action obligatoire des Acca Cette distance de 150 m autour des habitations souvent Ă©voquĂ©e ne concerne pas la sĂ©curitĂ© Ă  la chasse, mais les terrains non soumis Ă  l’action obligatoire des Acca. L’article L422-10 du Code de l’environnement prĂ©voit en effet que les terrains situĂ©s dans un rayon de 150 m autour d’une ha-bitation ne peuvent ĂȘtre soumis Ă  l’action de l’association. Cela signifie que ce terrain est exclu du territoire de chasse de l’Acca et qu’en consĂ©quence les chasseurs qui en sont membres ne peuvent, de droit, y chasser. Cela n’induit pas pour autant une interdiction de tir dans ce pĂ©rimĂštre sur lequel le propriĂ©taire du terrain reste titulaire du droit de chasse. Ce dernier peut aussi autoriser les chasseurs de l’Acca Ă  y chasser. En pratique, et dans ce cas, des chasseurs peuvent tirer prĂšs des habitations, mais jamais dans leur direction. La chasse Ă  proximitĂ© des habitations n’est pas nĂ©cessairement interdite Par principe, il est possible de tirer depuis son territoire de chasse un gibier chassable sur et au-dessus du terrain sur lequel on dispose d’un droit de chasse ou de chasser. Il n’y a pas de distance Ă  respecter Ă  partir de la limite du territoire de chasse pourvu que l’on ne tire pas sur un gibier se trouvant sur ou au-dessus d’une parcelle voisine sur laquelle le chasseur ne dispose d’aucun droit. L’exercice de la chasse n’est donc pas subordonnĂ© Ă  une distance minimum, toutefois, selon les circonstances locales telles que la topographie ou l’observation de rĂšgles de sĂ©curitĂ©, cela empĂȘchera matĂ©riellement la pratique de la chasse en toute sĂ©curitĂ©. Ce sera par exemple le cas en milieu n’y a donc pas de distance dĂ©terminĂ©e pour chasser Ă  proximitĂ© des habitations, mais une interdiction de tir en direction des habitations, routes, chemins, stades, campings, les rĂšgles relatives Ă  la sĂ©curitĂ© au titre de la police de la chasse, des distances peuvent nĂ©anmoins ĂȘtre dĂ©finies dans le schĂ©ma dĂ©partemental de gestion cynĂ©gĂ©tique Ă©laborĂ© par la fĂ©dĂ©ration dĂ©partementale des chas-seurs. Il contient obligatoirement les rĂšgles relatives Ă  la sĂ©curitĂ© des chasseurs et des non-chasseurs. Il arrive que les SDGC prĂ©voient des rĂšgles spĂ©cifiques Ă  l’organisation d’une action de chasse collective telle qu’une battue avec des distances particuliĂšres, mais, lĂ  encore, tout dĂ©pend des Ă©lĂ©ments locaux, certains SDGC ayant Ă©tĂ© rĂ©digĂ©s dans ce sens avec une mention de distances. Le tir en direction » d’une habitation proscrit C’est le tir en direction » d’une habitation ou d’une route qui est interdit par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral annuel spĂ©cifique consultable en mairie et normalement citĂ© sur l’affiche de l’ouverture et de la clĂŽture de la chasse du dĂ©partement. ConformĂ©ment Ă  la circulaire du ministre de l’IntĂ©rieur du 15 octobre 1982, les prĂ©fets adoptent un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral type rĂ©glementant le tir en certains lieux ou en leur direction. On y trouve le plus souvent des mesures relatives aux tirs Ă  proximitĂ© des habitations, routes, chemins, lieux publics stades, lieux de rassemblement, amĂ©nagements publics lignes RTE, lignes tĂ©lĂ©phoniques. Les limitations Ă©ventuelles au titre de la sĂ©curitĂ© publique En sus de ces rĂ©glementations, un arrĂȘtĂ© municipal pris sur le fondement du Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales peut Ă©galement rĂ©glementer les tirs et donc la chasse sur le territoire de la commune. Il a ainsi Ă©tĂ© admis que le maire peut interdire la chasse auprĂšs des habitations en Ă©tablissant un pĂ©rimĂštre de 200 m en deçà duquel toute chasse est interdite la raison en Ă©tait le fait que des incidents avaient opposĂ© des chasseurs et des non-chasseurs dans sa commune 1. Pour qu’un tel arrĂȘtĂ© soit envisagĂ©, il est nĂ©cessaire qu’il soit particuliĂšrement motivĂ© et limitĂ© dans le temps et l’espace. Il n’y a donc pas de distance spĂ©cifique. Cela peut varier, rien Ă  voir avec les 150 m ! À titre d’illustration, Ă  la suite d’un incident sur le territoire de la commune, lors d’une chasse Ă  courre, le maire a pu interdire la chasse Ă  courre dans toute l’agglomĂ©ration Ă  proximitĂ© des secteurs urbanisĂ©s et dans un pĂ©rimĂštre aux abords des habitations 300 et 400 m 2. Si vous ĂȘtes en infraction Sans prĂ©judice d’autres infractions connexes selon les circonstances dĂ©lit de mise en danger d’autrui, non-respect des mesures de sĂ©curitĂ© publique, par exemple, le non-respect des dispositions du SDGC relatives aux rĂšgles de sĂ©curitĂ© est rĂ©primĂ© par une contravention de 4e classe soit 750 euros, ou 135 euros par la voie de l’amende forfaitaire, art. R428-17-1 du Code de l’environnement. Il convient donc de prendre l’attache de votre fĂ©dĂ©ration pour connaĂźtre des prescriptions relatives Ă  la sĂ©curitĂ© instituĂ©es dans votre dĂ©partement. Accidentde chasse : un quadragĂ©naire tuĂ© lors d'une battue aux sangliers dans les Landes ce mercredi 3 Traditions. SĂšte : l’arbre de NoĂ«l de la Pointe Courte, une tradition qui perdure 4 Combien sont les veneurs ? OĂč sont-ils prĂ©sents ? A quel degrĂ© sont-ils structurĂ©s et quel sorte de vecteurs forment-ils ? La chasse Ă  courre est une activitĂ© plus que minoritaire. De qui parle-t-on ? D’environ 10 000 personnes. Leurs sympathisants les plus proches ne sont pas bien plus nombreux la lettre des amis » touche environ 30 000 personnes. On peut dire que c’est le noyau dur de la chasse Ă  courre. De plus, en apparence, ces gens ne peuvent pas disposer d’une force locale trĂšs forte. En effet, la chasse Ă  courre est ainsi possible dans 63 dĂ©partements, et elle existe dans 63 dĂ©partements, avec Ă  peu prĂšs 400 Ă©quipages. Il n’y a donc pas un bastion particulier, qui serait une forteresse inexpugnable, mais des Ă©quipages dispersĂ©s, et en plus mĂȘme pas sur tous les territoires. Il y a quinze Ă©quipages en Charente-Maritime, mais un seul dan l’Aude ; il y en a dix dans l’Eure, dix-huit dans l’Indre, mais deux dans la Loire, quatre dans les Landes. Il y en a onze dans la Sarthe, mais un seul dans les Vosges, etc. Ce n’est pas tout, les veneurs n’exercent pas tous la mĂȘme activitĂ©. Il y a Ă  peu de choses prĂšs 38 Ă©quipages visant les cerfs, 93 les chevreuils, 46 les renards, 121 les liĂšvres, 48 les lapins, 40 les sangliers. C’est autant de diffĂ©renciation sur le plan de l’approche, des mentalitĂ©s. Il faut aussi compter les disparitions d’équipages, environ dix par an. MĂȘme si elles sont compensĂ©es par autant de crĂ©ation d’équipages, cela fait autant de traditions en moins. Pourtant, malgrĂ© tout cela, la chasse Ă  courre n’a jusqu’à prĂ©sent jamais Ă©tĂ© Ă©branlĂ©e, Ă  part depuis ces derniers mois grĂące Ă  l’impact dĂ©vastateur d’AVA en Picardie, qui s’est dĂ©sormais donnĂ© une stature nationale, avec une prĂ©sence dans une quinzaine de lieux. Pourquoi cela ? Non pas parce que la chasse Ă  courre est anecdotique, mais bien justement, Ă  l’inverse, parce qu’elle est d’une puissance sans proportions avec sa faible base numĂ©rique. Ce qui compte en effet avant tout, c’est que ces Ă©quipages soient des vecteurs de tout un systĂšme de valeur, allant des traditions des notables Ă  la rĂ©duction des esprits Ă  la dimension du terroir ». La chasse Ă  courre fait peser un poids Ă©norme sur les mentalitĂ©s, elle est un tel couvercle sur les esprits. C’est lĂ  son intĂ©rĂȘt pour le rĂ©gime, qui cherche par instinct la conservation. Et c’est par lĂ  que la base numĂ©rique se dĂ©multiplie. Étant portĂ©e par des gens appartenant socialement Ă  la haute bourgeoisie, la chasse Ă  courre dispose d’appui des plus solides dans l’appareil d’État. Cela est vrai tant au plus haut niveau, qu’au niveau local, oĂč forcĂ©ment les municipalitĂ©s s’effacent devant les desiderata des puissants notables. Pour donner un exemple, Gallica, le site officiel de la BibliothĂšque Nationale, a fait un partenariat avec les veneurs, permettant de consulter les ouvrages sur la chasse Ă  courre sur un site consacrĂ© Ă  la mĂ©moire des Ă©quipages. Joconde, le site du ministĂšre de la culture, a fait de mĂȘme pour les peintures. Certaines sections du site en question sont Ă©galement accessibles Ă  partir de bornes spĂ©ciales dans certains musĂ©es, ainsi Ă  Chambord, Gien, Montpoupon, Senlis, celui de la Chasse et de la Nature » Ă  Paris. On est lĂ  dans l’esprit des grands propriĂ©taires et il va de soi que tous les gens concernĂ©s de prĂšs ou de loin par les chĂąteaux, manoirs, domaines
 se retrouvent dans ce milieu, Ă  quelque degrĂ© que ce soit. Il faut Ă©galement tenir compte de la gigantesque intendance exigĂ©e par la chasse Ă  courre. Ici, il n’y a aucun amateurisme ; la sociĂ©tĂ© de vĂ©nerie a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1907 et enseigne des approches bien dĂ©finies, des techniques bien dĂ©terminĂ©es. 7 000 chevaux sont par exemple employĂ©s. Avoir de tels animaux coĂ»te une fortune et implique de nombreuses personnes au service de leurs possesseurs. C’est autant d’impact en plus. Il y a Ă©galement 30 000 chiens qui sont utilisĂ©s, ce qui demande pareillement toute une intendance, avec autant de gens participant. Les veneurs font d’ailleurs naĂźtre eux-mĂȘmes 4 000 chiots par an. Quelques rares entreprises sont spĂ©cialisĂ©es dans les habits trĂšs prĂ©cis destinĂ©s Ă  la chasse Ă  courre, comme Saadetian ou Hourvari, tout comme une vingtaine d’artistes Thierry D’., Yvan B., Marie-JoĂ«lle C., Antoine de la B., Christian de la V., Arnaud de M., Didier de M., etc., quelques photographes. Ce n’est pas tout. Le nombre de chasses est Ă©norme, il est de 16 000 par an. Cela renforce encore plus la base des suiveurs, sans parler de l’impact culturel sur les territoires concernĂ©es, de par la rĂ©gularitĂ© de cette activitĂ©. Il faut tabler ici sur un total de 100 000 personnes qui, d’une maniĂšre ou d’une autre, se retrouvent liĂ©s Ă  tout cela, depuis une simple participation aux messes spĂ©ciales Ă  une participation active en tant que telle. Ce panorama montre bien qu’on a ici affaire Ă  une couche sociale bien dĂ©terminĂ©e, parfaitement insĂ©rĂ©e socialement dans la bourgeoisie et les territoires, capable de faire agir diffĂ©rents leviers. Ce n’est pas une simple annexe de la bourgeoisie, mais une de ses composantes. C’est un des Ă©lĂ©ments du dispositif du maintien de l’ordre Ă  l’échelle du territoire.
\n \nchasse a courre dans les landes
Gironde et 60 ha dans les Landes. Il peut alors maĂźtriser la demande du plan de chasse et sa rĂ©alisation. Ce droit peut Ă©ventuellement ĂȘtre louĂ©. Dans ce cas, le propriĂ©taire doit impĂ©rativement s’associer Ă  l’élaboration du plan de chasse et Ă  son suivi. Le propriĂ©taire titulaire du droit de chasse tirera avantage Ă  participer aux rĂ©unions de concertation, lors desquelles
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Lesmoins de 20 ans ne paient généralement pas, et les moins de 30 ans bénéficient de demi-tarif. La chasse, à tir ou à courre, a toujours attiré les jeunes. Le vieillissement des gùchettes est une affaire récente. A la campagne, jusque dans les années 1970, on emmenait son gamin à la chasse, comme dans les livres de Pagnol. Un rite
PubliĂ© le 17/11/2007 Ă  0813 , mis Ă  jour le 19/11/2007 Ă  1102 HĂ©ritage de l'ancien rĂ©gime ? Mode de chasse anachronique ? Le grave incident de chasse Ă  courre qui s'est dĂ©roulĂ© il y a une quinzaine de jours en bordure de la forĂȘt de la GrĂ©signe, dans le Tarn, a singuliĂšrement relancĂ© les questions sur la lĂ©gitimitĂ© d'une pratique qui, pour ĂȘtre traditionnelle, voire un brin naturaliste, n'en est pas moins contestĂ©e. Les faits remontent au 3 novembre dernier lorsqu'un cerf de 200 kg, traquĂ© par 40 chiens de meute, fracasse la baie vitrĂ©e d'une maison et saccage le salon avant d'ĂȘtre poignardĂ© dans la cuisine par un piqueur. Fortement choquĂ©e, la famille a portĂ© plainte. Cinq membres de l'Ă©quipage ont Ă©tĂ© gardĂ©s Ă  vue avant d'ĂȘtre remis en libertĂ© et le parquet d'Albi devrait se prononcer dans les jours Ă  venir sur d'Ă©ventuelles suites judiciaires pour mise en danger d'autrui ». En attendant, la pression monte les Ă©lus du secteur ont demandĂ© une audience au prĂ©fet, un collectif d'opposants Ă  la chasse a alertĂ© le trĂšs mĂ©diatique Allain Bougrain-Dubourg Cf ci-dessous et de trĂšs nombreux lecteurs nous ont Ă©crit pour manifester leur indignation. Nous ne sommes pas des barbares » La traque jusqu'Ă  Ă©puisement de l'animal, les crocs des chiens dans les mollets du gibier et le coup de dague final choquent, en effet une partie de l'opinion publique. BenoĂźt Noblet, un fidĂšle du Gers qui chasse rĂ©guliĂšrement le chevreuil dans les Landes et possĂšde pas moins de 120 chiens courants en est conscient et veut dĂ©dramatiser Nous ne sommes pas fiers de ce qui s'est passĂ© dans le Tarn, mĂȘme si cet accident est rarissime. Mais nous ne sommes pas les barbares assoiffĂ©s de sang stigmatisĂ©s par les militants anti-chasse » plaide-t-il. MaĂźtre d'Ă©quipage de la GrĂ©signe, Henri Baysset Ă©tait lui sur place au moment de l'accident. Il reconnaĂźt la faute - Nous avons mal Ă©valuĂ© la direction qu'allait prendre l'animal » - mais rĂ©fute le procĂšs en sorcellerie On nous traite de seigneurs comme si nous Ă©tions des nantis alors que nous sommes ouverts aux plus modestes nous venons d'accepter un smicard qui a payĂ© son bouton » droit de chasse 200 €/an contre 2 000 € normalement. La chasse Ă  courre, ce n'est pas un sport d'aristos qui mĂ©prisent tout le monde ». HĂ©lĂšne Persetti qui habite Ă  Larroque, Ă  moins de 600 mĂštres de la maison oĂč a Ă©tĂ© tuĂ© le cerf, n'est pas convaincue. Au dĂ©part, je n'avais rien contre eux. Mais contrairement Ă  ce qu'ils disent, il y a eu des prĂ©cĂ©dents Ă  deux reprises avec deux bĂȘtes qui ont Ă©tĂ© tuĂ©es dans la cour et la chaufferie d'une maison. À la suite de ces incidents nous avions mĂȘme passĂ© un accord pour qu'ils ne poursuivent plus Ă  l'intĂ©rieur des propriĂ©tĂ©s privĂ©es. Ils ne l'ont pas respectĂ© et sont trĂšs hautains quand on leur demande des explications. On ne se laissera pas faire » avertit -t-elle. La confiance n'est plus lĂ , un collectif de dĂ©fense a Ă©tĂ© créé et une pĂ©tition vient d'ĂȘtre lancĂ©e. En attendant la prochaine chasse. Mais cette fois ce sont les opposants qui pourraient sonner le rassemblement contre une chasse qui s'annonce sous haute tension. Les gendarmes sont dĂ©jĂ  sur le pied de guerre pour Ă©viter tout dĂ©bordement. Interview. Allain Bougrain-Dubourg , grand dĂ©fenseur de la nature, a rencontrĂ© les victimes. Condamner cette pratique cruelle d'un autre Ăąge » Dans quelles conditions avez-vous Ă©tĂ© informĂ© de cette affaire ? Il se trouve que j'ai rencontrĂ© par hasard, la semaine derniĂšre, les victimes sur un salon professionnel. Ils m'ont racontĂ© leur histoire et elle m'a touchĂ©. Effectivement, j'ai trouvĂ© aberrant qu'un cervidĂ© puisse ĂȘtre poursuivi jusque dans le salon d'une famille. À l'Ă©vidence cette partie de chasse a Ă©tĂ© trĂšs mal gĂ©rĂ©e. L'Ă©quipage a tout de suite proposĂ© d'indemniser la famille pour Ă©viter une plainte et la mĂ©diatisation de cette affaire. Ces gens ont refusĂ©, ce que je trouve plutĂŽt courageux, parce qu'ils veulent absolument que leur histoire serve d'exemple pour dĂ©noncer la cruautĂ© de cette chasse. Vous partagez cette apprĂ©ciation ? Sur un plan strictement Ă©cologique, il faut bien reconnaĂźtre que ce type de chasse est trĂšs encadrĂ©, soumis Ă  des rĂšgles trĂšs rigoureuses tant dans la poursuite de l'animal que dans les prĂ©lĂšvements de gibier. Ces chasseurs-lĂ  ne sont pas des viandards et on ne retrouve pas, d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la mĂȘme rigueur et le mĂȘme respect de la nature dans la population des chasseurs oĂč les dĂ©bordements sont frĂ©quents. Reste que vous n'ĂȘtes pas vraiment un militant de la vĂ©nerie
 Non, pas vraiment. Pour moi, c'est une chasse d'un autre Ăąge condamnable sur le plan moral. La traque du gibier par des meutes de chiens impose une telle souffrance Ă  l'animal et participe d'une telle violence qu'elle me paraĂźt inconcevable. Êtes-vous favorable Ă  une proposition de loi pour interdire cette pratique comme l'ont fait, avant nous, tous les grands pays europĂ©ens ? TrĂšs clairement oui mĂȘme si ce n'est pas la prioritĂ©. La protection du gibier d'eau me paraĂźt autrement urgente. Mais la vĂ©nerie, comme la tauromachie ou le combat de coqs, mettent en scĂšne cruellement la mort de l'animal sans lui laisser beaucoup de chances. S'accommoder d'une telle violence n'est pas un beau projet Ă  proposer Ă  nos enfants. Une pratique qui se dĂ©veloppe Interdite presque partout en Europe, la chasse Ă  courre connaĂźt un Ă©tonnant succĂšs en France. En moyenne 20 nouveaux Ă©quipages par an pour des effectifs que Pierre Boisguilbert, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de VĂ©nerie française, Ă©value Ă  120 000 veneurs par an et autant de suiveurs contre 1,5 million de chasseurs toutes pratiques confondues. TrĂšs codifiĂ©e, la vĂ©nerie est un mode de chasse traditionnel qui se veut un hommage Ă  la nature, avec ses costumes, ses cors de chasse, son apparat et ses taĂŻaut, taĂŻaut ». PratiquĂ©e dans 67 dĂ©partements, elle est ouverte du 15 au 31 mars et attire, selon l'association nationale de vĂ©nerie, de plus en plus de jeunes et de femmes C'est d'autant plus mĂ©ritoire que nous Ă©voluons dans un paysage oĂč la chasse perd 5 % de ses effectifs/an ». Mais contrairement Ă  une idĂ©e reçue, les Ă©quipages français ne reçoivent pas le renfort de leurs collĂšgues britanniques interdits de chasse depuis 2005 La loi est tellement mal ficelĂ©e, que tout le monde continue Ă  chasser lĂ -bas », assure Pierre Boisguilbert.
CHASSEA COURRE, A COR ET A CRI 12 SEPTEMBRE 2010 31 MARS 2011 VENERIE SOUS TERRE Période complémentaire pour le Blaireau 12 SEPTEMBRE 2010 15 MAI 2011 17 JANVIER 2011 12 SEPTEMBRE 2011 Article 5 - CHASSE DE LA BECASSE : - Chasse autorisée dans le cadre du P.M.A. (PrélÚvement Maximum autorisé) régional de 30 bécasses par saison et par
Depuis le mois d’octobre 2017, le mouvement d’opposition Ă  la chasse Ă  courre aussi appelĂ©e vĂ©nerie prend de l’ampleur dans le pays. Mais, malgrĂ© les 84% de français opposĂ©s Ă  cette pratique sondage IFOP/Fondation Brigitte Bardot, l’abolition ne tombe pas du ciel. Dans l’Oise, les habitants des villages ont dĂ©cidĂ© de s’organiser pour la dĂ©fense de la Nature, mais aussi pour le simple respect de leurs droits et de leur quiĂ©tude. Car les incidents continuent de se multiplier dans les villages Bonneuil-en-Valois fin dĂ©cembre, Choisy-au-Bac dĂ©but janvier, Pont-Sainte-Maxence dĂ©but fĂ©vrier
 A chaque fois, ces scĂšnes donnent lieu Ă  des affrontements entre les habitants et les veneurs, repoussĂ©s souvent avec l’appui des maires. Ces derniers sont de plus en plus nombreux Ă  adopter des arrĂȘtĂ©s municipaux interdisant le passage de la chasse Ă  courre dans leur commune, mais ceux-ci sont constamment violĂ©s. La contestation gagne maintenant la forĂȘt elle-mĂȘme. Chaque mercredi et samedi, des habitants se rĂ©unissent sous la banniĂšre d’AVA Abolissons la VĂ©nerie Aujourd’hui jusqu’à ĂȘtre parfois une soixantaine. Ils suivent les chasses Ă  courre et en documentent les mĂ©faits. Les mĂ©thodes d’action sont clairement pacifiques une charte proscrit toute violence, injure ou dĂ©gradation. Au grand dam des veneurs, les policiers qui assistent Ă  ces sorties depuis le mois de novembre n’ont relevĂ© aucune infraction. PrivĂ©s de recours lĂ©gaux, la FĂ©dĂ©ration des Chasseurs de l’Oise saisit alors le prĂ©fet Louis Le Franc. Celui-ci les assure immĂ©diatement de son entier dĂ©vouement » La sĂ©curitĂ© et le bon dĂ©roulement de ces chasses traditionnelles sont, pour le reprĂ©sentant de l’Etat que je suis, une prioritĂ©. Face Ă  cette situation, j’ai donnĂ© des instructions prĂ©cises Ă  la Gendarmerie Nationale pour que soient interpellĂ©s et poursuivis les individus pris en flagrant dĂ©lit d’entrave au droit de chasse ». Samedi 17 fĂ©vrier, Guy HarlĂ© d’Ophove, prĂ©sident de la FDC60, invite le prĂ©fet sur place, Ă  l’arriĂšre de son 4×4. Ils tentent ensemble d’intimider les habitants. Mis en file indienne Ă  un carrefour de forĂȘt, certains d’entre eux subissent menaces et contrĂŽles d’identitĂ©. Des brigades de Gendarmerie de tout le dĂ©partement sont mobilisĂ©es pour une sĂ©ance d’intimidation. Je veux que cela cesse, laissez-les chasser ! ». Les veneurs, les encerclant Ă  cheval, se dĂ©lectent de la scĂšne. Mais comme d’habitude, aucun dĂ©lit n’est constatĂ©, et Ă  peine la mise en scĂšne terminĂ©e, les activitĂ©s reprennent des deux cĂŽtĂ©s. Le prĂ©fet, quant Ă  lui, ne communique pas aux mĂ©dias sa prĂ©sence ce jour lĂ . Loin de calmer le jeu, cette dĂ©monstration de force, hors de tout cadre lĂ©gal, vient arbitrairement renforcer une position contre une autre, et ainsi aggraver le climat de violence. Car deux jours avant, un Ă©vĂ©nement est survenu, symptomatique du sentiment d’impunitĂ© des veneurs qui va crescendo. Lors d’une promenade, quatre personnes tombent sur un rassemblement d’une centaine d’entre eux dans un lieu public, apprĂ©ciĂ© des familles le week-end. Reconnus comme des opposants Ă  la chasse Ă  courre, les quatre personnes trois femmes et un homme sont frappĂ©es, et poursuivies jusqu’à leur voiture par une quinzaine d’hommes armĂ©s de fouets. Ceux-ci leur volent un tĂ©lĂ©phone, et prennent en photo leurs plaques d’immatriculation. Moins d’une semaine plus tard, le propriĂ©taire du journal Oise hebdo » signera un article rĂ©vĂ©lant l’identitĂ© d’un des militants, ainsi que des informations sur sa vie privĂ©e, son mĂ©tier et sa famille. Celui-ci est depuis victime de menaces quotidiennes. Quand la sĂ©curitĂ© des personnes n’est pas assurĂ©e, la libertĂ© d’expression n’est plus qu’une chimĂšre. Beaucoup craignent que cette situation se gĂ©nĂ©ralise dans l’Oise, car le plus inquiĂ©tant reste Ă  venir. Le dĂ©partement est le théùtre d’une expĂ©rimentation inĂ©dite en France. La prĂ©fecture vient de signer un partenariat avec la FĂ©dĂ©ration des Chasseurs locale les Chasseurs Vigilants ». Une vĂ©ritable milice armĂ©e de deux cents hommes recevra le rĂŽle d’assister la Gendarmerie dans les zones forestiĂšres » et de campagne profonde ». Satisfait, Guy HarlĂ© d’Ophove qualifie ce nouveau dĂ©tachement de RG des campagnes », et prĂ©vient les critiques si ces gens ne sont pas contents, qu’ils restent dans les villes ». Le sentiment de toute-puissance des veneurs ne peut alors que se renforcer, finissant d’enterrer tout dĂ©bat d’idĂ©es. Par la prĂ©sente tribune, nous affirmons notre solidaritĂ© aux personnes intimidĂ©es et violentĂ©es. Nous exigeons la fin de ce climat de menace constante dans nos campagnes. Nous demandons au prĂ©fet l’arrĂȘt immĂ©diat du protocole Chasseurs Vigilants », dont la partialitĂ© est insupportable, donnant le pouvoir de loi Ă  un groupe d’intĂ©rĂȘt de maniĂšre anti-dĂ©mocratique. Nous demandons expressĂ©ment que le prĂ©fet de l’Oise, Louis Le Franc, donne des garanties de libertĂ© d’expression aux personnes opposĂ©es Ă  la vĂšnerie et mette tout en Ɠuvre pour les protĂ©ger des violences lors de leurs actions pacifiques, comme Ă  leur domicile, faisant respecter l’ordre rĂ©publicain dont il a la charge. Les signataires – One Voice – – Fondation Brigitte Bardot – RĂ©seau-CĂ©tacĂ©s – Collectif pour l’Abolition de la Chasse Ă  Courre – SAMA Protection Animale Saint-Quentin – – – – Parti Animaliste – ASPAS – Xavier Renou Les DĂ©sobĂ©issants – Aymeric Caron auteur, Rassemblement des Ecologistes pour le Vivant – Eric Damamme VASARA, fondateur de 269 Life France – Pierre Athanaze Action Nature Rewilding France – GĂ©rard Charollois Convention Vie et Nature – Christophe LeprĂȘtre Parti AntispĂ©ciste Citoyen pour la Transparence et l’Éthique – Marc Vallaud Collectif Contre l’Exploitation et l’ExpĂ©rimentation Animales – Yves Bonnardel auteur et chercheur, SFR universitĂ© de Grenoble – Marc Giraud journaliste, auteur – RĂ©mi Gaillard humoriste – Jean-Marc Sauvagnargues, Laurent Honel et Paul LĂ©ger Fatals Picards – Govrache chanteur – Djamel Vice rappeur – Pierre Rigaux auteur – MAN dessinateur – Brigitte Bardot actrice – Xavier Matthieu acteur, ancien syndicaliste chez Continental-Clairoix – GĂ©rard Filoche Gauche DĂ©mocratique et Sociale – CĂ©dric Maisse Aube Nouvelle – Laurence Parisot chef d’entreprise – Jean-Luc MĂ©lenchon dĂ©putĂ© des Bouches du Rhone – Michel Larive dĂ©putĂ© de l’AriĂšge – Bastien Lachaud dĂ©putĂ© de Seine-Saint-Denis – Eric Coquerel dĂ©putĂ© de Seine-Saint-Denis – Muriel Ressiguier dĂ©putĂ©e de l’HĂ©rault – Maud Petit dĂ©putĂ©e du Val de Marne – Maud Assila secrĂ©taire nationale du Parti de Gauche – Lionel Ollivier maire de Clermont de l’Oise – Marie-Laure Darrigade conseillĂšre municipale d’Agnetz, Oise – StĂ©phane Coville conseiller municipal de Venette, Oise – Corinne Morel-Darleux conseillĂšre rĂ©gionale Rhone-Alpes – Laurent Grenier et Martin Battaglia France Insoumise Oise – Matthieu Ricard auteur – Guillaume Meurice animateur radio
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