Jeferais en sorte que la lumière gagne la nuit, Je passerais chaque heure de chaque jour, A te mettre à l’abri, Je vaincrais chaque montagne, Et traverserais chaque océan, Rien que pour être avec toi, Et pour ainsi réparer ce que j’ai brisé, Où seulement parce que j’ai besoin de toi pour voir. Que tu es la raison.
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Leschaleurs de la chienne surviennent traditionnellement tous les six mois et durent environ 3 semaines, bien que cela dépende grandement de la race.. Quand les chaleurs cessent brusquement de survenir, ou qu'elles durent moins longtemps que prévu, c'est que le cycle est interrompu. C'est un problème courant chez les jeunes femelles, dont le cycle est encore en
26/08 0835EdelpheBon dimanche à tous, poètes et lecteurs 26/08 0804jacouBelle journée de fin de semaine ouvrée aux membres qui font Icetea ! 26/08 0748jacouJ'ai retiré la partie contestable que tu soulignes dans son propos ici c'est peut-être fini le temps des insultes adressées à la communauté d'Icetea ? ! 26/08 0746jacouBonjour Assia 25/08 2219Plume borgnec'était une plaisanterie 25/08 2217YubaBonsoir Plume Borgne , je vous prie d' être aimable et poli sur cette tribune . 25/08 2004Plume borgnesalut ça gaze 24/08 1223YubaBonjour Georges ...bonjour tout le Monde ! 24/08 0941jacouBonjour Sylvain et Paradox pas de souci !, et merci à vous deux !! Bonjour à la communauté d'Icetea, beau soleil et fraîcheur matinale en région parisienne et au-delà ...? 23/08 0253ParadoXx696Bon anniversaire avc retard le 21 août c aussi l'anniversair e d'une personne cher . Bises Jacou 22/08 0508romantiquejoyeux anniversaire à jacou pour ses poémes avec sa plume féconde !merci ! 22/08 0409jacouBonjour à vous, et merci Michel, merci à Toi Claire, et puis Merci à Toi Célyne 21/08 1831LucylineTrès bel anniversaire à Toi Jacou 21/08 1816Lys-CleaHeureux Anniversaire à Toi, Jacou ! 21/08 1816Lys-CleaBonsoir à Toutes et Tous , Visibles et non Visibles .. , 21/08 1716reveecrirebon et joyeux anniversaire Jacou . 21/08 1638jacouBonjour et merci beaucoup Olivier, Edelphe, Syntax Error, Assia portez-vous bien 21/08 1505YubaJoyeux anniversaire Georges/ Jacou ..bonheur et bonne santé 21/08 1428Syntax_ErrorEt bon Dimanche à tous. 21/08 1427Syntax_ErrorBon anniversaire jacou.
Bree, Bree, je t\u0019aime Bree ». Ais. Je t\u0019aimais. Moi aussi, je t\u0019aimais, je t\u0019aime toujours. Ces paroles, cet écho venu du passé, de mes souvenirs. On s\u0019est a
Invité Invité Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 1 Sep - 2137J’ai dans ma collection de souvenirs une image de me semble loin comme le son de ta voix, comme la sensation de tes mains sur mes hanches j'ai bon a fermé les yeux le temps use les souvenirs restant malgré mes efforts à les conserver. Il y a bien longtemps que ton odeur m'a quitté bien longtemps que ton sourire est fané par les dégâts de ton absence, je suppose que tu as dû partir pour chercher ta chance en laissant derrière toi ce que tu avais de plus te vois dans les traits de son visage, je t'entends dans son rire, je te respire en elle à chaque battement de son coeur... Je te vois à travers ses yeux chaque jour blotti contre toi. Une phrase dit " Loin des yeux, loin du coeur" elle me sonne bien fausse puisque le temps passe, mais jamais je n'oublie l'amour que tu as graver en moi. J'ai cherché pendant des années à comprendre pourquoi tu m'as abandonné pourquoi je ne t'ai jamais retrouvé et j'ai imaginé des situations plus douloureuses les unes que les autres... Mon espoir à te retrouver a nourri mes nuits pendant des années... J'ai franchi des barrières, des frontières pour un jour revoir les traits de ton visage, mais je n'ai jamais eu cette chance et notre Leksa a finalement eu le besoin de sa mère alors, j'ai d'une certaine manière baisser les bras sans jamais oublier les souvenirs de notre vie. Je pourrais te demander pardon pour les barrières que je t'ai faites franchir, mais ton silence et les années passées ont effacé cette culpabilité qui m'a rongé pendant une la lâcheté dont tu as fait part en me laissant du jour au lendemain, tu as éveillé en moi une force que je ne connaissais pas, tu as été ma force pour me relever et être la mère que notre fille avait me suis battue pour elle et pour le souvenir de notre amour et j'ai réussi à devenir celle que j'aurais dû toujours être. Je ne sais pas aujourd'hui, si l'enfer à oublier qui je suis, mais je sais que je connais la douceur du paradis puisqu'enfin je sens que mon âme et en paix. Pourtant, mon coeur lui est toujours en peine malgré ses quinze années qui se sont écoulés, il saigne et pleure toujours ton absence. J'ai essayé de t'effacer par tous les moyens que le ciel à mit en ma possession, mais tu reviens encore et toujours à tout ce qu'une femme dite normale peut rêver d'avoir puisque je suis mariée à un homme adorable qui sait prendre soin d'une femme et d'une adolescence, j'ai une maison que peu de gens peuvent se permettre d'avoir, j'ai l'amour de notre fille et pourtant, je ne suis pas heureuse. Mon amour pour toi est mon poison, il me ronge, il me bouffe, il me détruit de jour en jour. Pendant des années entières tu as été ma force, mais aujourd'hui tu es ma faiblesse et il est temps pour moi de tourner cette page une bonne fois pour pour ça que je me retrouve sur le lit de ma chambre un pendule à la main et la carte du monde devant moi, je te cherche avec des moyens bien plus puissants. Je pourrais te chercher pour notre fille, mais elle ne souhaite pas te connaître la colère est bien trop présente en elle et je la comprends... Je profite de cette nuit pour lancer ce sort puisque mon mari n'est pas présent à cause d'un déplacement en tailleur je regarde le pendule tourne encore et encore avant de se poser sur notre pays et plus précisément sur notre région, je fronce les sourcils et je saute du lit pour courir dans la chambre de Leksa qui dort chez une amie, j'ouvre ses tiroirs de bureau et je trouve une carte de notre ville je retourne dans ma chambre et je me place à nouveau sur le lit où je place cette nouvelle carte retirant l'autre la balançant sur le côté. Je reformule le sort de localisation et le pendule se dépose sur notre ville mon coeur s'emballer et mon sang ne fait qu'un tour de mon corps. Je ressens ma colère enfouie depuis ses années remontées à la surface, j'attrape l'un des livres de mon arrière grand-mère et je cherche un autre sort de localisation qui lui sera plus précis après quelques heures je me retrouve devant un bar miteux. J'entre dedans naturellement, je suis certaine que je ne passe pas inaperçu puisque je sens des regards sur ma personne, mais le seul qui m'importe est celui du traître qui me fait encore regarde sur ma droite puis ma gauche et je le vois, mon coeur rate un battement après tant d'année je remarque sa silhouette que je ne peux pas oublier. Je m'avance vers le bar et je commande deux bières que nous avons à l'époque pour habitude de boire. Normalement, je ne bois plus, mais la magie à ses avantages puisqu'il me suffit de me lancer un sort pour que mon corps puisse se contrôler face à l'alcool, je m'avance vêtue d'une tenue qui me ressemble puisque c'est une robe noire avec une ceinture dorée Je ne parle pas des chaussures j'arrive à sa table, je me retrouve derrière lui et je passe sur le côté où je dépose une bière devant lui en disant > je tourne mon regard pour le poser dans le sien ce que je ressens en ce moment même n'a pas de mot et n'est pas descriptible. Invité Invité Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 2 Sep - 119 J'ai dans ma collection de souvenirs une image de toi“I never meant to hurt you, It's just something I guess it's not a good excuse. And she will always hate me,no matter what I say.”Dans son appartement dénué de tous luxes et d’ornements, Aksel tournait en rond. Il faisait les cent pas, observant de temps à autre la fenêtre qui donnait sur une ruelle submergée par la pénombre de la nuit. Ah, il était tiraillé entre son désir de terminer la bouteille de whisky qui gisait au fond de son frigo, et son désir de se rendre au bar pour espérer ressentir un brin de chaleur. La solitude lui pesait lourdement sur les épaules et Aksel cherchait désespérément un moyen de se débarrasser de ce poids mort, qui avait l’audace d’étouffer sa poitrine. Lui, Aksel Kovaleski, paniqué à l’idée d’être seul, cloîtré dans son salon. Cette idée aurait pu lui arracher un rictus, si seulement il en avait eu le coeur. Ce soir-là , la quiétude qui lui avait toujours paru rassurante, semblait agitée l’homme comme la bête tapie dans les abysses de son être. Il n’avait pas envie d’être seul. Cette vérité l’avait frappé, à l’instant même où il avait quitté son lieu de travail pour se traîner jusqu’à son appartement. D’où provenait ce sentiment ? Il n’en avait pas la moindre idée. Il éprouvait simplement le besoin d’entendre du bruit, qu’importe la source. De la musique, des rires, des voix...le silence ne le berçait plus et ne suffisait pas à l’apaiser, même le loup semblait grogner de mécontentement. Le jeune russe prit une profonde inspiration, remplissant ses poumons d’oxygène comme s’il était resté en apnée durant de longues minutes. Si seul. Son regard survola les murs vierges de la pièce, le canapé vide face à un écran éteint, la plante posée avec nonchalance au centre d’une table au bois abîmé. Si seul. Le silence devenait pesant, au point qu’Aksel ressentait dorénavant la sensation de suffoquer. Son appartement lui fit l’effet d’une cage. Une cage qui se refermait sur lui, au fil des minutes. Et le loup ne le supportait plus. Les murmures de la nuit lui parvenaient, sonnant comme une invitation à la rejoindre. Mais pouvait-il réellement prendre le risque de se mêler à la foule ? Aksel se savait être instable et les bars n’étaient pas toujours réputés pour leur sobre et raisonnable clientèle. Il n’usait que très rarement de la violence mais s’il ne commençait jamais une bagarre, le loup se faisait une joie de les terminer. Tant pis. Il était prêt à prendre ce risque, rien que pour chasser cette solitude, manifestement affreusement tenace. Il enfila un long manteau crème par-dessus sa chemise entièrement noire accordée éternellement à son pantalon, puis attrapa une paire de bottines à la couleur aussi sombre que le reste de sa tenue. Dès l’instant où l’air frais mordit ses joues, Aksel sentit une vague d’énergie le submerger. Comme s’il respirait de nouveau, son palpitant retrouvait son comportement flegmatique et ne cherchait plus à s’extraire vigoureusement de sa cage thoracique. Le russe prit la direction du bar qu’il fréquentait régulièrement, parfois rien que pour profiter des nombreux effluves délicieux de l’alcool. Accompagné par une brise glaciale, Aksel progressait dans la rue, se fondant parfaitement dans l’obscurité de la nuit, chaque pas le rapprochant un peu plus du moment fatidique. Il s’arrêta finalement face à l’enseigne qui lui était familière et se retrouva englouti par un torrent de paroles, et un flot d’odeurs différentes. Il inspira doucement avant d’ouvrir la porte de l’établissement. Aksel se fraya sans difficultés un chemin jusqu’au bar, le regard dirigé vers le fauteuil vide. Personne ne tourna la tête pour l’observer, quiconque croiser son regard se serait certainement confondus en excuses, sans véritables raisons. Le loup dormait, mais il ne suffisait que d’un murmure pour l’arracher à son sommeil. Mais le jeune russe n’avait nullement besoin du prédateur qui somnolait dans son cœur pour paraître naturellement intimidant. Des épaules larges, une stature haute et carrée, des yeux aussi sombres qu’une nuit sans étoiles, le moindre détail de son apparence sonnait comme une menace. Aksel se glissa sur un siège, et s’empressa de commander une bière. La cacophonie du lieu était presque étourdissante, mais le russe était étrangement à son aise. La musique agressait sans ménagement son ouïe bien plus fine que celle d’un humain, mais Aksel se sentait à sa semblant de chaleur qui se déversait dans son corps était agréable, bien plus que l’alcool qui coulait dorénavant dans son grincement de la porte d’entrée retentit, laissant entrer un délicieux parfum teinté de miel. Un parfum empli de douceur, mêlé à une certaine assiduité. Un parfum qui lui rappela aussitôt une vague de souvenirs, bien qu’Aksel était conscient que la silhouette qui se dessinait dans son esprit ne pouvait être en aucun cas celle qui traversait le bar. Pourquoi ? C’était tout simplement impossible. Il avait abandonné Iris en Russie, il y a des années. Son cœur se serra aussitôt à cette pensée, alors que le visage de la jeune femme lui apparaissait toujours avec autant de clarté. Il n’avait pas oublié un seul détail de son apparence. Chaque fragment de son être était ancrés en lui et même l’éternité n’aurait pas suffi à effacer son image. Son premier amour. Son unique amour. Iris, celle pour qui il se serait damné sans hésiter, rien que pour espérer apercevoir l’ombre de son sourire lumineux. Il aurait pactisé avec le diable, rien que pour entendre le murmure de son rire cristallin. Il aurait chassé les anges pour lui offrir le paradis. Seulement, sa vie en avait voulu autrement. Coincé avec la malédiction, Aksel s’était comporté comme le lâche qu’il était, et le lâche qu’il continue à être. Alors qu’il portait doucement le verre à ses lèvres, le parfum qu’il trouvait terriblement irrésistible envahi tout son espace et Aksel n’eut pas le temps d’esquisser le moindre mouvement pour observer la silhouette installée à ses côtés. Une voix qu’il n’avait pas entendue depuis des années retentit par-dessus le vacarme et le moindre de ses muscles se figèrent aussitôt en réponse. Cette voix, il la reconnaîtrait entre mille. Son verre resta suspendu dans les airs durant un quart de seconde, alors que le russe ne répondait plus de rien. Sa mâchoire se contracta, alors que ses doigts enserraient avec violence la coupe presque vide. Son expression ne transmettait pas la moindre de ses émotions, et son regard ne reflétait rien de ce qu’il ressentait, pourtant...pourtant, au fond de lui, déferlait une vague de sentiments qui emportait tout sur son passage. Son prénom franchit alors ses lèvres, avant même qu’Aksel ne réalise quoi que ce soit. “Iris.”. Une myriade d’émotions l’envahissait, tandis que le russe tournait la tête pour observer le feu qui avait ravagé son être, il y a quinze ans. Il plongea ses pupilles voilées par un manteau de ténèbres dans ses yeux étincelants, et le monde autour d’eux se dissipa aussitôt. Son regard le percuta avec une telle violence qu’Aksel en garderait certainement des bleus à l’âme pour des semaines. Seigneur. Elle était aussi belle que dans son souvenir. Iris. Sa splendide et flamboyante Iris. Non, diable, non. Cette femme n’était plus sienne depuis des années. Le lâche qu’il restait détourna la tête, incapable de supporter plus longtemps l’océan de sensations qu’il ressentait. Aksel attrapa la bière que la jeune femme lui tendait, soucieux d’éviter son regard qui était comme une porte ouverte sur le passé. Leur passé. “ Qu’est-ce que tu fout ici ?”lâcha-t-il finalement, son timbre aussi mordant que la brise extérieure. Ses yeux se posèrent sur le mur de bouteilles qui s’étalait derrière le bar et Aksel entreprit de feindre un désintéressement total. Oh, c’était aussi douloureux que toutes ses métamorphoses réunies. Mais Aksel était incapable de la regarder en face sans songer à l’atrocité qu’il avait commise. Le meurtre de son assaillant. Peut-être était-il parti pour son bien, pour celui d’Iris, pour leur bien commun, intentionnellement. Mais sa fuite avait été avant tout par faiblesse, et le russe en était pleinement conscient. Et la présence d’Iris ne faisait qu’amplifier ce sentiment de lâcheté qu’il éprouvait. “ ou plutôt, qu’est-ce que tu veux ? Il y a rien pour toi ici, et je n’ai rien à te donner.”ajouta-t-il, glacial, tranchant comme une lame de couteau aiguisée.Iris St-John Invité Invité Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 2 Sep - 1722J’ai dans ma collection de souvenirs une image de rêvé de ce moment pendant des années entières, j'ai vu défiler la pleine lune un nombre incalculable de fois j'ai imaginé ton visage dans l'obscurité la plus profonde, mais aucune de mes mises en scène travailler et répéter en boucle dans ma tête ont eu l'effet que je ressens en ce moment crois que n'importe quelle simulation n'aurait pas eu l'effet et la sensation que mon coeur ressent en ce moment même. Oh, j'ai imaginé un tas de raisons possibles pour pardonner ton départ, j'ai cherché à rendre ta fuite, ton abandon moins pénible en te trouvant des excuses... J'ai nourri ma colère avec des "Si" et des "Peut-être" et j'ai réellement pensé que ce soir-là quelques choses t'étaient arrivés et que la mémoire t'avait simplement été arracher. Mais entendre ta voix prononcée avec tant de facilité les quatre lettres qui font mon prénom m'oblige à réaliser ce que je n'ai jamais réellement voulu admettre. Tu es simplement parti en me laissant derrière toi, je cligne doucement des paupières gardant mon regard sur toi, dieu que tu n'as pas changé. Je retrouve les traits de ton visage dure et sévère et tes yeux scintillant et profond, le temps à marquer ton visage puisque les années sont passées, mais cela n'enlève rien à ton charme et ton attrait au contraire une touche de mystère a pris naissance au creux de tes bout de ma langue glisse doucement sur mes lèvres pour les hydratées t'avoir à mes côtés m'assèche comme le désert assèche son territoire... Aussi loin que je me souviens tu as toujours été mon oasis, mon espoir, mais je me rends compte que je n'étais pas ce que tu as pu être pour moi. Je sens la plaie faussement cicatrisé en moi s'agrandir face à la dure vérité qui m'éclate au ce que je ressens je reste à tes côtés, mon regard reste sur tes traits que j'ai tant observés autre-fois. De ma voix cristalline, fruité je te réponds >. Je sens l'ironie prendre possession de mon corps et de mon esprit, mais je la balaie d'un coup pour ne pas tomber dans la haine, la colère pourtant, cela m'est légitime. Ton regard caresse le mien tandis que le mien se perd dans les profondeurs du tien comme autrefois. Le temps d'un instant, je me sens légère, libre comme une reine qui retrouve son roi après des années de combat. Mais cette légèreté me quitte quand tu détournes le regard, je te laisse saisir la bière que je t'ai apportée et je remarque que tu tentes d'éviter mon regard. Je prends place à tes côtés quand tu me demandes d'une manière mordante qui briserait la glace d'un hiver légendaire. Autrefois peut-être que le ton de voix m'aurait fait trembler, mais la gamine que tu as pu connaître est loin derrière moi, je me suis renforcée j'y ai été obligée à cause de reste de marbre face au timbre de voix que tu emplois et je garde mon regard sur toi alors, que tu t'obstines à m'ignorer dans un sens. Je m'apprête à te répondre quand tu reprends pour me demander ce que je veux puisque tu n'as plus rien à me donner d'après tes dires. Oh Aksel, si tu savais ce que moi j'ai à te donner, à t' langue passe doucement sur mes dents de devant et je te réponds > ma voix reste calme et posé puisque je ne suis pas ici pour créer une faille surtout que je sais parfaitement que ma colère pourrait créer une faille aussi importante que celle de Saint-Andréas. Je me contrôle pour le moment du moins >. Je prend ma bière et je dépose le goulot de la bouteille sur mes lippes rosée pour en boire une gorgée avant de la déposer sur le comptoir en passant une main dans mes cheveux pour les remettre en arrière > j'inspire doucement l'air de ce bar qui me semble être étouffante, je tente de faire la conversation, mais cela est compliqué puisque je ressens l'envie de t'en mettre une pour ce que tu m'as fait, pour ce que tu nous as fait à elle comme à moi. Ma main tremble, mais je serre le poing pour contenir un peu plus cette colère et ce besoin d'extérioriser ce que j'ai enfouie au plus profond de mes entrailles. Invité Invité Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 3 Sep - 1801 J'ai dans ma collection de souvenirs une image de toi“I never meant to hurt you, It's just something I guess it's not a good excuse. And she will always hate me,no matter what I say.”Il y a quinze ans, son univers portait un nom. Le sien. Iris. Comment pouvait-il oublier ce prénom qui même après toutes ces années, lui provoquait encore un délicieux frisson à travers son corps ? Elle lui avait tendu la main et avait brisé les murailles érigées autour de lui. Comment, comment, pouvait-il oublier ce prénom qui avait marqué son âme au fer rouge ? Elle était une partie importante de sa vie. Elle était son passé, et autrefois, il avait imaginé qu’elle deviendrait son futur. Ah, oui, il avait imaginé un avenir à ses côtés. C’était comme une évidence qui s’était imposé à lui. Dans sa folie, il avait même songé à l’épouser, et comme il aurait aimé embrasser l’éternité à ses côtés ! Leur vie aurait pu être teintée de couleurs, de passion et d’amour. Si seulement il n’avait pas eu cette fichue arme métallique dans la poche. Si seulement, il était venu la récupérer en voiture. Si seulement, il n’avait pas appuyé sur la gâchette. Si seulement il n’était pas une bête sauvage, incapable de contrôler ne serait-ce qu’une partie du loup. Si seulement il n’était pas maudit. Aksel ne l’aurait jamais abandonné. Jamais. Il aurait déplacé des montagnes pour la garder à ses côtés. La malédiction aurait pu être réduite à une vieille légende. Pourtant. Aksel était bien là , assis à un bar, en compagnie de ses vieux démons qui lui susurraient quelques douces paroles à l’oreille. Sa vie était devenue un Enfer, et Aksel s’abandonnait aux flammes destructrices qui ravageaient son existence. Sa vie aurait pu prendre un tournant différent mais la tornade l’avait emporté loin d’Iris, son point d’ancrage. Son seul et unique repère en ce bas monde. Il l’avait abandonné, sans un seul regard en arrière, sans un seul regret. Du moins, à l’époque. Maintenant qu’il l’avait sous ses yeux, si belle qu’elle en devenait cruelle, un flot de remords le submergeait. Peut-être aurait-il dû faire les choses différemment. Peut-être aurait-il pu se reposer sur elle. Mais Iris, l’aurait-elle aimé avec la même ferveur si elle avait vu le monstre qu’il était devenu ? Non. Certainement pas et Aksel aurait était incapable de supporter son regard chargé de haine et de dégoût. Cette vérité le poignarda aussi violemment qu'un couteau en plein cœur. Bien sûr qu’elle n’avait pas besoin de lui. À quoi pensait-il ? Elle n’avait jamais eu besoin de lui. Pouvait-il en dire autant ? Non, il avait toujours eu besoin d’elle. Aksel effleura son menton de sa main, seule réaction qui émane de lui alors que le sarcasme de la jeune femme manqua de lui arracher un sourire sardonique.“ Toi et moi, on sait que ma courtoisie sonnerait fausse.”répliqua-t-il tandis qu’il contemplait la surface de l’alcool qui ondulait dans son verre, alors qu’Aksel faisait tourner ce dernier en l’air. Finalement, il tourna ses yeux de glace pour observer la jeune femme qui continuait à l’impacter, malgré toutes les années écoulées. Comme il admirait la fierté qui brillait dans ses pupilles. Comme il appréciait la douceur de ses traits, douceur qui offrait un délicat contraste avec cette énergie explosive qui vibrait tout autour d’elle. Le temps d’un maigre et furtif instant, son regard parut s’adoucir face aux tremblements presque imperceptibles d’Iris. Une part de lui se haïssait d’être la cause de cette fureur, et se haïrait toujours pour avoir été un jour l’origine de sa douleur. Une part de lui aurait aimé être assez adroit avec les mots pour lui révéler les raisons de son départ. Une part de lui aurait voulu lui assurer qu’elle avait été une véritable lumière dans son obscurité. Mais Aksel en été tout simplement incapable et comme toujours, le russe se dirigeait vers l’option de facilité. “ Tu n’as pas répondu à ma question et j’imagine que tu n’as pas quitté la Russie pour simplement t’assurer que j’étais toujours en vie. Alors qu’est ce que tu fais véritablement ici ?”finit-il par demander, laissant entendre une certaine impatience transpercée dans ses propos, alors que son expression se refermait de nouveau. L’éclat qui était apparu s’évapora aussitôt, comme emporté par une brise fugace. “et comment m’as-tu retrouvé ?”ajouta-t-il, avant de boire une longue lampée de sa boisson. Son regard glissa une nouvelle fois vers la jeune femme, comme pour s’assurer qu’elle était bel et bien à ses côtés. L’étonnement imprégna aussitôt ses traits, tandis que ses yeux se posaient sur l’anneau ornant son annulaire. Un voile sombre s’était déposé sur ses pupilles, recouvrant la moindre lueur qui siégeait au cœur de ces dernières. La souffrance du loup, mêlée à la sienne, lui fit l’effet d’une vague se fracassant contre la roche. Il lâcha aussitôt son verre, comme si celui-ci venait de le brûler. Le russe releva la tête, cette fois-ci incapable de maîtriser la surprise qui s’était emparée de lui. Refusant d’accepter qu’un autre homme partagerait l’éternité avec Iris, Aksel se déroba à son regard pour fourrer la main dans sa poche et déposer un billet sur le comptoir. Mariée. La seule femme pour qui Aksel aurait décroché le soleil durant un orage, même quinze ans plus tard, était mariée. Il était parti et Iris avait refait sa vie. Il n’avait aucun droit de ressentir la tornade d’émotions qui tourbillonnait en lui. Et pourtant... Et pourtant, pour sa santé mentale, il aurait préféré qu’Iris ne mette jamais un seul pied à Tulsa. “ J’ai besoin d’air.”déclara-t-il, aussi clairement que possible, bien que son timbre tenait plus d’un grognement animal que d’une voix humaine. Iris St-John Invité Invité Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 7 Sep - 1509Notre histoire remonte à loin, si loin qu'on pourrait dire quelle date du temps des dinosaures puisque certain de mes souvenirs sont aussi fragiles que des fossiles pourtant, tu ne semble pas avoir changé que ce soit dans ta posture, ta manière de contracter ta mâchoire comme dans ta manière d'être désagréable . Oh je ne suis pas surprise puisque tu as toujours eu un caractère bien forgé plusieurs fois, nous avons eu l'occasion de confronter nos deux caractères créant une véritable scène digne d'une pièce de théâtre de shakespeare. Mes années à tes côtés ont été les plus belles, mais pas les plus douces, nos beuveries et nos erreurs on bien souvent animé des situations plus farfelus les unes que les autres. J'ai pour ma part quitter ce monde, mais en te regardant je me demande où tu en es... Étrangement, sans aucune raison visible j'ai le sentiment que tu ne sais pas toi-même où tu en réaction est directe quand il s'agit de te répondre, je tente d'étouffer le sarcasme dont j'ai toujours su faire preuve quand la haine, la colère, le dégoût m'envahit, mais je n'y parviens pas totalement puisque que malgré moi je viens de te faire une remarque sur la connaissance toujours acquise de mon prénom, mais je me permets en prime d'ajouter que je n'attends plus rien de toi depuis fort longtemps et dans un sens, c'est vrai tandis qu'une moitié de moi sait parfaitement que cela est un mensonge puisqu'une part de moi espère qu'un jour tu seras le père que tu aurais dû être il y a longtemps son de voix que tu emplois pour me répondre caresse mon moi intérieur, tu n'imagines pas le bien, le soulagement que je ressens, rien qu'en entendant le ton de ta voix. Malgré le bien-être que tu m'apportes sans t'en rendre compte ta remarque reste totalement approprié à celui que tu pourrais en ce moment même laissée la rancœur que je ressens envers toi de côté pour être la gentille et douce Iris, mais la sensation que tu me procures en ce moment même n'est pas suffisante pour calmer cette rage qui brûle en moi >. Mon regard est toujours sur toi, je ne parviens pas à m'en détacher comme-si mon regard était paralysé par les traits de ton visage. Tu sembles être agacé par ma présence pire encore tu sembles êtres désintéressé puisque la surface du liquide présent dans ton verre attire d'avantage ton attention. Le temps d'un instant je me demande où est le regard que tu posais sur moi à l'époque celui qui me donnait la sensation d'être exceptionnelle, d'être celle qui valait bien mieux que les autres, c'est quand tu tournes enfin le regard pour le poser sur moi que mon esprit quitte ses questions qui n'ont plus de sens aujourd'hui puisque je le sais avec certitude que jamais plus je n'aurais ce genre de regard enfin dans le tien, je te cherche tentant de passer à travers les murailles et les barricades que tu as pu te forger en quinze longues années. Je cherche cette connexion qui nous reliait, mais je ne la trouve pas du moins pas directement. C'est seulement après quelques secondes que je trouve une faille, mais celle-ci fut brève, maigre et furtive puisque ta défense a repris possession de ton âme. Tu reprends la parole et tu reviens sur ta question précédente, tu as toujours été têtu je ne suis donc pas surprise. Je tapote doucement mes doigts sur ma bouteille de bière et je viens à te répondre > dis-je alors pour répondre à ce que tu as bien pu imaginer après tout, tu n'as pas conscience des efforts et des moyens que j'ai mit dans mes recherches, recherche qui ne m'ont mené nulle part. J'entends ta patience te jouer des tours puisque le son de ta voix est légèrement tirailler par sa concurrence. Je m'accroche malgré tout à ce petit éclat que je nommerais de survivant dans ton regard noir et ténébreux et je m'apprête à te répondre quand tu assassines cet éclat pour me poser une nouvelle question > dis-je d'une voix net et remarque que tu laisses glisser ton regard sur ma personne rien que ce regard pourtant, vide de sentiment me caresse de bien-être. Après toutes ses années, aurais-tu toujours autant de pouvoir sur moi ? Je te fixe attendant une réponse à ma question, mais au lieu de voir tes lèvres se mouvoir c'est ton regard qui te trahit puisque j'y découvre de l'étonnement, instinctivement mon regard rejoint le tien pour découvrir l'objet de ta surprise. Mon alliance semble être l'objet de ta décomposition chose qui me surprend. La brillance, la lueur et l'humanité qui restait dans ton regard disparaît sous un voile sombre et épais. Le bruit du verre que tu viens de lâcher me fait légèrement sursauté et je cligne des yeux cherchant à comprendre ton comportement soudain. J'ai toujours dit que tu avais par-moment le comportement d'une bête et que tu devais laisser l'homme prendre le dessus, une simple métaphore concernant cette froideur que tu as toujours portée en toi et j'ai le sentiment que la bête à dévorer l'homme en l'espace de quelques secondes. Je te regarde sortir un billet de ta poche pour le déposer sur le comptoir et je fronce les sourcils en t'entendant dire que tu as besoin d'air, penses-tu partir ainsi ? Le ton de ta voix qui ne semble plus être humaine me fait frissonner de tout mon être tandis que mon regard t'observe t'éloigner. Je sors à mon tour de mon sac un billet sans prêter attention au montant et je dis en quittant mon siège >, l'argent n'est pas ma priorité et dans un sens l'argent n'a jamais été une priorité pour moi, mais quoi qu'il en soit en ce moment-même ma priorité c'est toi, toi qui t'enfuis une fois de plus loin de moi. Je te suis avec un pas de retard, je te rejoins dehors dans cette rue qui empeste le fromage et le putois mort, mais je n'y prête pas attention puisque qu'une fois dehors ma main se pose sur ton avant bras pour te retenir > dis-je doucement dans un murmure presque inaudible, ma raison exige que je te saute dessus, mon esprit me brûle les neurones pour que je t'hurle dessus tout le mal que tu m'as fait, mais mon cœur lui souffre de te voir perdre la face pour un anneau qui à mes yeux ne signifient rien. Le contact de ta peau contre la mienne laisse passer un courant électrifiant qui parcourt chaque partie de mon corps. Ressens-tu ce que je ressens en cet instant ? Je cligne des yeux en te fixant cherchant désespérément à te comprendre. Invité Invité Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 12 Sep - 1113 J'ai dans ma collection de souvenirs une image de toi“I never meant to hurt you, It's just something I guess it's not a good excuse. And she will always hate me,no matter what I say.”Non, ils ne savent plus rien de l’un et de l’autre. Ils sont réduits à deux inconnus, deux inconnus partageant un passé. Les années ont fait d’eux des étrangers, étroitement liés par des souvenirs emplis de douceur et de passion. Des souvenirs emplis d’amour, des souvenirs qu’Aksel était incapable d’oublier. Des années, toute une vie, une éternité pouvait bien s’écouler. Jamais, oh grand jamais, il n’oublierait la ferveur du brasier qui les consumait tous deux. Pourtant, ils étaient là , assis l’un à côté de l’autre, et Aksel se contentait de garder une indifférence totale. Exagérée. Feinte. Une belle mascarade pour camoufler ce qu’il pensait réellement, pour camoufler le maelstrom d’émotion qu’Iris avait déclenchée en lui par sa simple présence. Sa simple voix. Sa simple odeur. Mais ces dernières étaient dénuées de toutes simplicités. Elles étaient complexes, mielleuses, douces et en même temps, si acidulées. Si forte. Iris avait toujours eu cet effet alambiqué sur lui, et s’il devait être honnête avec lui-même, la première fois qu’il avait croisé son regard, un frisson de peur l’avait parcouru. Elle dégageait une telle force d’esprit qu’Aksel en avait été déstabilisé. Seigneur, il n’était qu’un gamin perdu, à l’époque. Seulement, avait-il réellement changé depuis ?Beaucoup de choses avaient changé. Mais Aksel n’avait certainement pas retrouvé son chemin. Son égarement perdure encore et encore. Il n’est qu’un vaisseau parti à la dérive, perdu entre ce qu’il est, ce qu’il devrait être, et ce qu’il n’est pas. Un vaisseau qui s’enfonce dans l’obscurité, sans phare pour le guider. Il tourna la tête pour observer la jeune femme, rien qu’un instant, rien que pour essayer de deviner ce qu’elle avait dû faire pour le retrouver. Mais il n’en avait pas la moindre idée. Il n’avait averti personne. N’avait laissé aucune trace derrière lui, aucun indice qui pourrait le trahir. Rien. Pourtant. Elle était là , belle Iris. Le feu brûlant dans ses pupilles, un feu qui, fut un temps, Aksel se plaisait à contempler. Sa voix, toujours aussi mordante, réussit à lui voler un mince sourire ironique. Parce qu’elle avait raison, Aksel garda le silence, ne s’efforçant même pas de défendre ses actes, d’expliquer son comportement. Son regard divagua finalement vers Iris, se promenant sur ce visage qu’il avait si longtemps parcouru des yeux, de ses doigts, de ses lèvres. Visage dont il avait embrassé la moindre parcelle. Ce visage qu’il avait si longtemps admiré, et qu’il continuait à admirer malgré les années passées. Une vague de souvenirs le submergeait à mesure qu’il s’attardait sur la jeune femme, une pure étincelle de vie luisant dans ses pupilles. Pendant un battement de cils, Aksel ressentit ce qu’il avait éprouvé à ses côtés. La vie. L’énergie. La passion. C’était comme sentir les rayons du soleil caresser sa peau après une tempête. Comme sentir une douce brûlure envahir chaque parcelle de son être. Mais lorsque dans son champ de vision apparut un anneau scintillant sur lequel les lumières du bar venaient se refléter, toutes émotions s’étiolèrent aussitôt. La chaleur l’abandonna, le froid le gagna. Son corps se figea et la sensation de suffoquer le saisit avec une telle véhémence, qu’Aksel en laissa retomber son verre sur le comptoir. Le russe se leva, incapable de rester assis une seconde de plus. Il déposa quelques pièces sur le bar, avant de traverser la salle à grands pas. L’air glacial le frappa de plein fouet, la morsure du froid, qui s’insinuait à travers les couches de ses vêtements, était exactement ce dont il avait besoin. Revenir à la réalité. Revenir sur Terre. Reprendre le contrôle. Respirer. Le russe passa une main sur son visage, inspirant doucement, emplissant ses sens des différentes odeurs nauséabondes qui émanaient de la ruelle. Puis, parmi ce mélange écœurant se glissa entre une ou deux effluves putrides, le parfum d’Iris. Il n’avait aucun droit d’être aussi bouleversé par l’idée qu’elle était mariée. Non. Aucun. Strictement aucun droit. Il ne pouvait s’en prendre qu’a lui seul. Pourtant, son esprit était ravagé par un feu de colère ardent mais aussi en proie à une profonde tristesse. Il aurait voulu être celui qui glisserait un anneau autour de son annulaire. Il aurait dû être celui qui glisserait un anneau autour de son annulaire. Lui, et personne d’autre. La possessivité qui l’envahissait, une possessivité malvenue, absurde, le terrifiait. Car Aksel était conscient que le loup en était le catalyseur. C’était l’animal qui rôdait dans son cœur qui amplifiait ses émotions, attisait sa rage. La décennie qui s’était écoulée depuis leur liaison importait peu à la bête. Les désirs du loup étaient comme un poison coulant dans ses veines, un poison qui répandait son venin à travers son corps, intoxiquant l’esprit de l’ qu’Aksel se démenait avec lui-même, il sentit les doigts de la jeune femme s’enrouler autour de son bras, délicats et fragiles, aussi légers qu’une plume emportée par la brise. Il ferma les yeux. Rien qu’un instant. Rien que pour savourer l'électricité qui le parcourait, rien que pour se délectait de cette vibration qui se répercutait dans tout son être, rien que pour apprécier la chaleur qui se logeait dans son cœur. Ce geste lui était si familier et pourtant, si étranger à la fois. Il lui semblait redécouvrir de nouvelles sensations, de nouvelles émotions qui demeuraient éteintes depuis tout ce temps. Aksel inspira, essayant de chasser en vain cette douceur qui l’étreignait, regrettant amèrement ce qu’il s’apprêtait à dire et le froid polaire qui rendait son timbre tranchant. “ Si je suis partie, c’est pour une putain de raison. Si je voulais pas que tu me retrouves, c’était pour une putain de raison.” Il aurait dû se dégager, s’éloigner, reculer. Mais il n’esquissa pas le moindre mouvement. Sa main sur sa peau lui avait manqué, terriblement manqué. C’était un contact si innocent, si infime. Et pourtant, ça lui faisait l’effet d’une bombe. “ Tu aurais dû m’oublier, tu as fait ta vie. Pourquoi tu m’as pas oublié ?”marmonna-t-il, posant son regard sur elle. Malgré l’obscurité, il pouvait parfaitement discerner l’éclat de ses yeux. Iris lui provoquait trop de sentiments, trop de sentiments bien trop toxiques pour elle. Son loup n’avait dorénavant aucune intention de la laisser partir, or Aksel gardait un semblant de lucidité, et sa raison lui dictait de s’écarter de la jeune femme le plus rapidement possible. Et c’est ce qu’il fit. Le russe recula brusquement, s’arrachant à l’emprise d’Iris. “ Je veux pas de ton contact.”assura-t-il, alors qu’Aksel se mettait à faire les cent pas dans la ruelle. Le flot de mensonge qu’il débitait semblait intarissable. “ S’il te plaît Iris…”commença-t-il, ébouriffant maladroitement ses cheveux bruns, geste qui trahissait l’angoisse qui l’enveloppait. Il s’arrêta un instant. Contempla la jeune femme. Avant de se remettre à marcher, comme un loup pris au piège. “ Il faut que tu partes. J’ai besoin que tu partes.” Se reflétait dans son timbre...une certaine et profonde détresse, enveloppée dans un froid polaire. Ses murs s’effritaient, et le russe ne voulait en aucun qu’Iris en soit témoin. Non, il avait besoin qu’elle reste là . Il avait besoin de sentir une nouvelle fois sa chaleur. Il avait besoin d’entendre de nouveau sa voix. Il avait besoin de sa présence, rien que pour un petit moment. Mais ce n'était pas raisonnable, Aksel ne le savait que trop bien. Iris St-John[/b] Invité Invité Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 14 Sep - 127 A peine ait-je dis mes mots que je m'en suis limite voulu puisque je viens sans le vouloir de soulever un point qui est bien trop vrai à mon goût...Toi que j'ai regardé, admirer et tant aimer est devenu aujourd'hui un inconnu et cette idée me transperce le coeur. C'est quand tu réagis sous la brillance de l'anneau qui décore mon annulaire que je me rends compte de la stupidité dont je viens de faire part... Je cours après toi depuis des années et quand enfin je te retrouve je n'ai pas la jugeote de retirer ce morceau de métal qui ne représente rien à mes yeux. Ta réaction est immédiate et je la suis comme une élève qui suit son maître, comme les aiguilles d'une horloge suit le peine le pied dehors, je ressens le froid de la saison se faufiler sous mes vêtements pour contracter mes muscles, mais c'est ma main sur ton avant bras qui me donne une sensation que je pensais disparue pour le reste de ma vie. Je pourrais te crier dessus, te sauter dessus en te frappant en nommant chaque coup par la douleur que tu m'as fait ressentir, mais c'est les sentiments, la compassion et l'étincelle de notre amour encore vivant qui prend le dessus puisque dans un souffle presque inaudible j'ai prononcé ton surnom que j'ai bien souvent soufflé au creux de ton cou lors de nos nuits érotiques. Mon souffle est court puisque le froid le saisit à chaque inspiration, mon regard est fragile et mon corps est fébrile... Après tant d'années, tant d'échec, d'illusion j'ai enfin le bonheur de sentir ta peau sur la mienne bien que ce contact est léger, il me procure un bien immense, un apaisement que personne n'est en mesure de comprendre... Digne d'une caresse ce contact me bras toujours présent sur le tien, je suis sur le front sans aucune défense, mon coeur c'est ouvert au moment même où mes sentiments ont pris le pouvoir sur ma raison. Il ne te faut pas longtemps pour attaquer la femme en détresse que je suis en ce moment même, avec cette hargne dont tu as toujours su faire preuve... Seule différence autrefois tu l'as crachais sur les autres, mais je suppose qu'aujourd'hui je ne suis qu'une femme comme une autre à tes paupières clignent rapidement et j'avale doucement ma salive quand le timbre de ta voix tranchant vient à mes tympans, mes lippes s'entrouvre et mon dernier souffle d'espoir quitte mes poumons... Tu ne voulais pas que je te retrouve, tu es partie parce que tu ne voulais plus de moi. Pendant toutes ses années, j'ai tenté de te trouver des excuses plus farfelu les unes que les autres, mais aujourd'hui, maintenant je ne peux plus me cacher la vérité, je ne peux plus faire semblant. Je devrais lâcher ton bras et te dire d'aller au diable pour ensuite reprendre la vie qui m'attend chez moi, mais je n'en ai pas envie... Comme un aimant je suis attirée par toi et la douceur de ta souffle est court et mon cœur est blessé par la dure réalité qui s'offre à moi que je ne trouve pas la force d'articuler quoi que ce soit, mais toi... Toi, tu ne sembles pas en avoir terminé puisque tu marmonnes quelque chose qui a du sens puisque toute personne normale aurait oublié, mais ait-je ne serait-ce qu'un jour été normale ?Ton regard sur moi, je cligne une nouvelle fois des yeux quand brusquement tu recules brisant notre douleur et une froideur prend possession de chaque parcelle de mon corps comme-si perdre ton contact m'envoie dans des profondeurs glacières. Tu continues, tu ne me veux pas, tu ne me veux plus, mon souffle s’accélère et j'ai l'impression que le sol se brise sous mon poids. Mon regard brille sous la cruauté de tes paroles, mon regard quant à lui est perdu dans les limbes de tes ténèbres. Immobile, je ne bouge pas seul mon souffle rapide et l'éclat de mes yeux prouvent que la vie me parcourt toujours. Mes lèvres bougent, mais aucun son n'en sort... Tu emplois une forme de politesse et mon prénom roule sur ta langue alors, que tu ébouriffes tes cheveux autrefois j'aurais compris ce geste, mais aujourd'hui cela signifie t-il toujours la même chose ? Je ne sais pas, je ne sais plus. La gorge serrée par la douleur que tu me procures malgré les années, j'te fixe, je te cherche malgré tout, malgré moi ? Pourquoi ? Je ne sais pas, tu as été pourtant claire tu m'as laissé du jour au lendemain et maintenant encore tu ne veux plus de moi... Alors, pourquoi ? Je ressens toujours cette connexion vibrée entre toi et moi pourquoi ait-je le sentiment que je suis liée à toi jusqu'à mon dernier te regarde toujours, tu marches sur toi-même dans cette ruelle qui depuis peu sera celle qui hantera mes nuits de manière douloureuse. J'inspire fortement pour la première fois depuis que nous sommes sortis mes poumons gonflent sous l'air que j'inspire et je passe ma langue sur le bout de mes lèvres pour faire un pas vers toi. Je ne comprends pas pourquoi je persiste à faire un pas vers toi alors, que tu as été plus que précis dans ce que tu souhaites. Je ne me comprends pas moi-même, mais mon âme a besoin de la tienne, je le ressens ça vibre en moi comme une mélodie que toi seul est en mesure de jouer. Doucement en m'approchant, je murmure > j'effectue un pas de plus vers toi > dis-je doucement en me postant devant toi, il y a plus de quinze ans je t'ai promis de t'aimer jusqu'à mon dernier souffle et cette promesse me suit depuis ce jour, j'étale mon coeur qui saigne malgré tout, je sais que tu peux m'abattre me donner un coup fatale > dis-je dans un murmure doux > j'ai le sentiment que tu ne veux pas que je te vois. Mes mains viennent doucement attraper les tiennes, je prends des risques et j'en suis plus que consciente > dis-je dans un murmure que le vent emporte avec lui. Invité Invité Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 16 Sep - 2300 J'ai dans ma collection de souvenirs une image de toi“I never meant to hurt you, It's just something I guess it's not a good excuse. And she will always hate me,no matter what I say.”Chaque nouveau pas lui prodiguait la sensation de sombrer un peu plus dans un gouffre. Dans un gouffre sans fin. Un gouffre plongé dans l’obscurité, un gouffre où la chute lui paraissait éternelle. Son corps s’enfonçait dans une nuit brumeuse, son esprit se laissait submerger par un océan de ténèbres. Il plongeait dans les méandres de l’obscurité, écho parfait à la souffrance qui le paralysait à cet instant. La douleur qui l’enveloppait lui donnait envie de fuir cette ruelle. De fuir Iris. Elle et les tourments qu’entraînait sa présence. Il voulait disparaître, oublier à jamais cette femme qui, malgré toutes les années, continuait à être le poison dans ses veines, le feu dans ses reins. Sa plus grande faiblesse. Son monde. Il l’avait profondément ancré dans la peau, son âme était la sienne. Liées. Même quinze ans après, la sensation perdurait, persistait, le taraudait. Il ne pouvait ignorer ce sentiment d’appartenir à cette femme, qu’elle veuille de lui ou non, qu’il veuille d’elle ou non. Et ça le terrifiait Aksel. Une vague de peur déferlait en lui à chaque nouvelle minute, à chaque nouveau mètre franchi. Le sol continuait à se dérober sous ses pieds. Encore et encore. Il tombait à l’infini dans une mare de souffrance et de terreur. Croiser de nouveau les yeux d’Iris...après toutes ces années...l’impacte lui était aussi violent qu’une tornade. Mais la bague qui s’enroulait autour de son annulaire ? C’était le coup de grâce. Il ne devrait pas ressentir ça. Il ne devrait pas ressentir cette tempête dévastatrice. Il ne devrait pas laisser ses émotions le gangrener tel un mal incurable. Pourtant, chaque cellule de son corps criait de fureur, hurlait de mécontentement. Le loup fulminait, brûlait, la rage de l’animal n’avait d’égal que la douleur qu’éprouvait l’ allait s’engouffrer dans la nuit, et se fondre dans l’obscurité. Il allait abandonner Iris. Une énième fois. Peut-être finirait-elle par comprendre cette fois-ci. Peut-être cessera-t-elle de s’accrocher à ce qu’ils avaient, à ce qu’ils étaient. Elle ne lui laissait pas d’autre choix. La panique qui venait de l’envahir... Aksel ne pouvait plus la supporter. Son corps se fissurait, son monde se démantelait...et son cœur...son cœur était anéanti, réduit à des morceaux épars aux bords acérés qui le déchiraient avec ferveur, tranchant comme des fragments de porcelaine. Le russe était réduit à un vase cassé. Mais il n’avait jamais eu de fleur pour le décorer. Excepté peut-être Iris, fut un temps. Mais dorénavant...il ne contenait qu’un grand vide pour le torturer. Et voilà que l’amphore qu’il était, amphore au contenu inexistant, gisait au sol, jonchant le bitume de débris éparpillés. Sa voix retentit par-dessus le vacarme de ses sentiments, douce, apaisante, Iris possédait toute l’attention de son être. Même les plus impétueuses. Même de son loup. Ses mots le caressaient, chaleureux et rassurant comme des rayons lumineux, sa voix lui avait toujours évoqué un soleil sous lequel Aksel lézarderait avec insouciance. “ Jusqu’à mon dernier souffle.”murmurèrent-ils à l’unisson, parce que le russe n’avait pas oublié cette promesse. Jamais. Elle était devenue une marque indélébile sur son esprit. Était-ce le bruissement de sa voix, ou la douceur de ses mains contre les siennes, qui lui firent l’effet d’une brise balayant tous ses doutes ? Il n’avait aucune réponse à offrir parce qu’il n’en avait pas la moindre l’aimait encore. Malgré ce qu’il lui avait fait subir. Malgré ce qu’il s’efforçait de lui faire subir. Elle l’aimait encore. Une déferlante d’espoir le traversa, emportant dans son sillage l’inquiétude et la terreur. Mais tomberait-elle amoureuse du loup ? Pouvait-elle tomber amoureuse de ses démons qui dansaient dans ses yeux, qui lui susurraient à longueur de journées des murmures sordides ? Ses démons qui lui chuchotaient à cet instant même qu’il devait l’abandonner une énième fois, parce qu’il était voué à la faire souffrir éternellement ? Non. Impossible. Elle ne pouvait pas l’aimer... Iris...elle, elle se trompait. Elle ne pouvait pas l’aimer comme il l’aimait lui, depuis toujours. Il n’avait jamais cessé, l’état dans lequel il était plongé actuellement en était la preuve. “ S’il te plaît Iris...”commença-t-il. Alors que le diable lui murmurait de disparaître, Aksel resta sourd aux supplications de ce dernier et attira la jeune femme contre lui en glissant ses mains dans son dos. Son corps contre le sien... Bon sang. Il fallait qu’il recule, qu’il reprenne contrôle de son esprit. Il fallait qu’il regagne l’obscurité qui l’appelait...mais malgré la ferveur de son appel, il était insignifiant en comparaison à celui d’Iris, silencieux et étouffé. Et pourtant plus bruyant qu’un océan déchaîné pour ses oreilles. Ses mains quittèrent le creux de ses reins pour trouver la courbe de sa nuque, où ses doigts s’attardèrent un instant sur la parcelle de peau nue avant de capturer son visage entre ses larges paumes. Leurs souffles s’entremêlaient, et malgré le froid glacial de la nuit, son cœur se réchauffa. “ Il faut que tu partes...il faut que tu retournes auprès de ton mari.” Aksel sentit son corps devenir corps de verre, dénué de toute opacité, s’enveloppant dans une transparence qui reflétait le moindre de ses secrets, la moindre de ses émotions. Elle avait toujours eu cet effet-là sur lui Iris. Comme si son regard décelait tout ce que camouflait sa peau, tout ce que renfermait son esprit. Qu’importe l’épaisseur de ses vêtements, il aurait toujours l’impression d’être nu face à cette femme. Vulnérable. Il respira son parfum et s’imprégna de cette odeur qui lui avait tant manqué. Il déposa son front contre le sien alors qu’entre ses doigts agités par des tremblements, il emprisonnait avec douceur sa mâchoire. “ Tu n’aurais jamais dû revenir…”souffla-t-il, alors que ses yeux se fermaient, profitant de ce calme dans lequel il était brusquement plongé. Iris St-John Invité Invité Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 20 Sep - 012J’ai dans ma collection de souvenirs une image de m'approchant de toi comme je viens de le faire, je mets au placard mes bouclier, je détruis moi-même les remparts présents autour de mon organe vital qui bat pour toi depuis si, longtemps maintenant. Je me mets à nue devant toi pour retrouver ne serait-ce qu'une touche de la douceur que tu me portais à l'époque. Je te cherche dans le regard que tu me lances, je cherche l'homme que j'ai connu puisque je suis certaine qu'il est toujours quelques parts en toi, je sais qu'il est là je le sens, je le ressens à moins que ce ne soit que le fruit de mon imagination ? Impossible, je vibre quand tu vibres rien qu'un souffle de ta part me transperce d' sais que je prends un risque en venant à toi de cette manière en saisissant tes mains sans ta permission, mais j'ai besoin de te sentir, j'ai besoin de ton contact pour ne pas sombrer dans la froideur du néant maintenant que tu es là devant moi, j'ai besoin de respirer ton parfum, j'ai besoin de m'enivrer de ta chaleur, je ne peux pas te laisser partir une fois de plus je n'en suis pas capable, je n'en ai pas la force. Alors, je prends ce risque sans réfléchir aux conséquences que tes paroles, actions pourraient me faire sans prendre la peine de penser au dégât que tu es en mesure de m' rappeler la promesse que je t'ai faites il y a plus de quinze ans aujourd'hui me semble normal, mais quand je t'ai entendu la murmurée avec moi une partie de mon cœur ses réchauffer laissant même la partie glacée et condamné par la douleur de ton absence ressentir un petit réchauffement. Tu ne te rends pas compte de ce que tu m'apportes de la puissance de ce moment. Oh Aksel, tu ne te rends pas compte que je me traîne depuis des années pour tenir le coup, tu ne sais pas que sans notre fille je serais probablement quelques parts avec une balle dans la tête puisque mon amour pour toi me bouffe, me détruit quand tu es absent. Comment te le faire comprendre ? Comment puis-je te faire ressentir ce que je ressens pour toi. Toi, Aksel tu es bien plus que mon amour, tu es la lumière dans la noirceur, tu es mon oxygènes... Je suis liée à toi que tu le veuilles où non. Il n'y a pas d'Iris sans toi, il n'y a jamais eu d'Iris sans toi...Mes mains sont dans les tiennes et je t'offre bien plus qu'un pardon en ce moment même, mais t'entendre me supplier m'alerte face à ce que tu ressens, je te bouleverse je le ressens au plus profond de mes entrailles pourtant je ne bouge pas puisque je refuse de te laisser partir puisque je ne suis pas en mesure de te laisser partir une énième fois. Quand tu m'attires à toi et que je sens tes mains glisser sur mon dos mon souffle se saccade et mon corps frémit sous la gourmandise que tu m'offres. Mon regard dans le tien j'halète non pas de désir charnel, mais d'amour, de sensation, d'émotion aucun mot ne sort de ma bouche, mais je sens mon coeur battre au rythme du tiens. Je cligne les paupières d'une manière tendre et conquise quand tes mains quittent le creux de mes reins pour rejoindre la courbe de ma nuque le contact de ta peau sur la mienne me fait trembler et mes lèvres suivent ce tremblement visible à l’œil nu, mon souffle haletant s'entremêle au tiens et je ne ressens plus le froid glacial de la nuit, mon cœur semble retrouver la totalité de ses fonctions grâce à nouvelles paroles me font crisper un peu les traits de mon visage dans une ligne d'incompréhension, je sais que tu ressens ce que je ressens, je sais que tu vibres comme je vibre alors, pourquoi mets tu autant d'ardeur à m'éloigner de toi. Mes lèvres se rejoignent un instant puis, je finis par te répondre doucement oubliant où nous sommes puisque seul toi et moi m'importe, puisque j'ai l'impression d'être dans une bulle d'espace temps où seul toi et moi vivons, partageons et respirons > ma voix est claire, net, mais lancinante puisque tu m'obsèdes. Tu n'as pas le droit de me refuser pas après toutes ses années, tu n'as pas le droit de me laisser une nouvelle fois, tu n'as pas le droit de me détruire le peu de fondation qu'il me reste et pourtant, malgré ton front qui se pose sur le mien et la douceur de tes mains qui prennent possession de ma mâchoire tes paroles tente de me faire comprendre que je ne suis pas à ma place à tes salive glisse lentement dans mon gosier et mes mains jusqu'ici présente sur le long de mon corps remonte sur ton torse que je connaissais par-cœur, ma main droite remonte doucement sur ta joue que je caresse de mon pouce et je murmure > le regard dans le tien je me mets doucement sur la pointe des pieds pour rattraper les centimètres qui nous séparent et mes lèvres ne sont plus qu'à quelques millimètres des tiennes. Je sens ton souffle chaud s'éclater sur mes lèvres désireuses de goûter à la douceur des tiennes et je ne résiste pas longtemps puisque doucement mes lippes se pose de manière délicate sur les tiennes pour commencer un jeu de lèvres doux, volupté. Invité Invité Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 22 Sep - 1327 J'ai dans ma collection de souvenirs une image de toi“I never meant to hurt you, It's just something I guess it's not a good excuse. And she will always hate me,no matter what I say.”Il ne faut pas qu’elle parte, lui hurlait tout son être. Iris était si bien là , aux creux de ses bras, calée contre son torse. Il ne faut pas qu’elle parte. Elle lui prodiguait une vague de chaleur, une vague, de vie, d’énergie, qu’il n’avait pas ressentie depuis si longtemps. Son palpitant s'affolait et dans sa course endiablée, Aksel prenait conscience que son coeur palpitait pour la jeune femme, qu’il avait toujours palpité pour la jeune femme. Comme l’air qui l’entoure, comme le soleil pour une rose, Iris lui était vital. Cette sensation de revivre, il ne l’éprouvait que lorsque son corps épousait le sien. Non, il ne devait pas la laisser partir. Qu’importent les risques, il apprendrait à se maîtriser. Il apprendrait, pour elle, pour eux, pour l’amour qu’il voyait brillait dans ses yeux, pour son coeur qui battait à l’unisson avec le sien. Aksel était incapable de calmer la violence de ses sentiments. C’était impossible. Pas quand il sentait la ferveur des émotions que lui vouaient Iris. Pas quand il l’avait si proche de lui. Si proche...son corps était parcouru de frissons, de délicieux frissons qui n’étaient en rien provoqués par le froid mordant de la nuit. Il désirait tant que le gamin effrayé qu’il était lorsqu’ils se sont rencontrés, se soit évaporé avec le temps. Qu’il ne soit plus qu’un lointain souvenir. Aksel lui aurait alors décroché la lune, si Iris le lui avait demandé. Il aurait fait de son corps un rempart pour elle, pour lui, pour se protéger de la dureté du monde extérieur. Mais au fond, la peur ne l’avait jamais quitté. Le loup était le catalyseur de cette terreur qui l’habitait, de cette souffrance qui même à cet instant, rendait la proximité d’Iris presque douloureuse. Il voulait être l’homme qu’elle méritait, il le désirait de toute son âme tourmentée. Mais comment...comment pouvait-il incarner cet homme-là ? Il n’était qu’une bête, ou, du moins, un homme dévoré par le tempérament d’un prédateur. Tôt ou tard, peut-être finirait-il par la blesser. Et si jamais cela venait à arriver, Aksel ne se le pardonnerait jamais. Plutôt déserter la vie que d’être un danger pour Iris. Non, il n’aurait jamais dû partir. Mais il n’aurait jamais dû tuer cet homme. Il n’aurait jamais dû déclencher la malédiction. Alors il serait resté auprès de sa belle pour l’éternité, et gare à celui qui aurait tenté de l’en séparer. Mais les aléas de la vie...l’avaient frappé en plein coeur, l’impact aussi douloureux qu’une balle d’argent traversant sa poitrine. Il sentit alors un léger mouvement, presque infime de la part d’Iris. Ses lèvres franchirent alors les quelques centimètres qui les séparaient, dévorant la distance qui les tenait éloignée l’un de l’autre. Sa bouche s’écrasa sur la sienne avec une douceur infinie, et le goût miellé de la jeune femme l’envahit aussitôt. Un déluge de sensation dévala son corps, tandis qu’un éclair d'électricité le traversa. Ses mains glissèrent sur ses hanches pour la maintenir contre lui, désireux d’éterniser cette étreinte. Sa présence emplissait tous ses sens, et une pure déferlante de plaisir caressa son être. Il retrouva alors des sensations qui lui étaient familières et qui, pourtant, sonnaient comme une découverte. Aksel se noyait au goût de ses lèvres pleines et délicates, s’égarait loin de la réalité, ne souhaitant plus que se perdre totalement en elle. Le monde sombrait doucement autour d’eux, alors que sa langue vint trouver celle d’Iris pour commencer un ballet endiablé et baiser était vibrant d’un plaisir grandissant, d’un désir dévastant, d’un amour trop longtemps endormi, d’une passion déchaînée...lippes contre lippes, il plongeait Aksel. Il plongeait au coeur de cette ferveur qui les consumait tous deux, de cette douceur qui les transportait, de cette délicatesse qui lui avait tant manqué. La délicatesse d’Iris. Subtile, fugace, mariée à une passion explosive. Seigneur, qu’il aimait cette femme. Qu’il aimait sentir son corps s’embraser, qu’il aimait sentir sa peau brûlait sous son toucher. La lumière disparaissait. L’univers qui l’entourait devenait flou, brumeux, nébuleux. Il sentit la pression du loup contre son être, la douleur de ses griffures contre son cœur, les hurlements qui balayaient tous ses songes. Un feu véhément naquit aux creux de ses reins tandis qu’un désir primitif l’envahit brutalement. À l'instant même où Aksel sentit l’animal s’échapper de son contrôle, Aksel se recula brusquement, rompant alors le contact. Le bruit de sa respiration saccadée remplissait le silence de la ruelle. Son cœur frappait dans sa cage thoracique. Ses mains tremblaient, non, tout son corps chancelait. Ses yeux sombres avaient pris un éclat mordoré. Il réalisa alors qu’il ne serait jamais l’homme qu’Iris méritait. Jamais. Il n’avait aucun contrôle sur lui-même. Aucun. Il était une menace, un véritable danger pour elle. Tôt ou tard, il finirait par abîmer son si joli visage. Tôt ou tard, il finirait par estropié ce corps qui le rendait fou. “ Tu ne me laisses pas le choix Iris.”lâcha-t-il, tandis qu’il s’avançait soudainement vers elle, sa décision prise. Il ne pouvait plus reculer, et il devait...étouffer dans l’œuf les sentiments qui s’étaient éveillés en lui. Une bonne fois pour toute. Plus de marche arrière. Plus de bond dans le passé. Aksel devait se focalisait sur l’avenir, sur un avenir sans Iris. Un avenir morne et terne, où son loup finirait par prendre entièrement possession de lui.“ Non...tu ne me laisses pas d’autres choix.”Sans prévenir, il éleva le bras et abattit sa main contre le haut de son crâne. Un coup sec. Brutal. La douleur qu’il éprouva en la voyant retomber inerte dans ses bras, n’avait d’égal que la colère et le dégoût qu’il ressentait pour lui-même. Aksel s’abaissa doucement, et blottit le corps d’Iris contre son torse. Il entoura ses bras autour de sa silhouette, essayant vainement de contrôler les tremblements qui agitaient ses mains. “ Je suis désolé...tellement désolé...je t’aime trop pour te laisser rentrer de nouveau dans ma vie. Tu m’es trop précieuse. Je veux pas...je veux pas te blesser, tu sais. Tu mérites un homme qui soit à la hauteur, et je ne suis pas cet homme.”Il enroula sa veste autour de son corps, craignant qu’elle prenne froid. “ Je ne serais jamais cet homme.” Une larme, silencieuse, fragile, roula le long de sa joue et Aksel se figea. Le monde se brouillait lentement, et Aksel s’accrocha au corps d’Iris. Son phare dans l’obscurité. Son phare dans la tempête. La toxine qui le rendait lui, et son loup, fou de désir, furieux, possessif, violent. Instable. Il la garda contre lui sa toxine, trop faible pour s’en détacher, comme un addict accro à sa drogue. Une vague de tristesse déferla en lui, si violente, si profonde, qu’elle étouffa les sentiments de son loup, qu’elle étouffa la colère qui le rongeait comme un poison. Il inspira son parfum, une dernière fois. Il s’imprégna d’elle, une dernière fois. Bien que c’était inutile, il l’avait déjà dans la peau. Et elle, elle avait son cœur. Son palpitant lui appartenait et peu importe le semblant d’avenir qui attendait Aksel...son palpitant appartiendrait toujours à sa belle et explosive Iris. C’était pour leur amour qu’il tremblait de détresse, qu’il pleurait de désolation. Pour ce lien, indestructible, qui l’unissait à elle. Aksel se redressa finalement, maintenant solidement le corps d’Iris contre le se haïrait toute sa vie pour ce qu'il venait de faire. Mais qu'importe ce qu'il devait sacrifier pour sa protection, rien n'avait autant de valeur que la vie d'Iris et son bonheur. Il ne lui restait plus qu’à la ramener chez elle, qu’importe où se trouvait sa demeure, et prier pour qu’elle ne le retrouve plus jamais. Iris St-John Invité Invité Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 23 Sep - 2358J’ai dans ma collection de souvenirs une image de ne sais pas comme je m'en veux de t'avoir forcé à dépasser des limites que tu t'étais certainement imposé puisque je ne suis pas assez idiote pour ne pas avoir remarqué la coïncidence des événements... Au fond de moi j'ai toujours cru que les actions que tu as faites la veille de ta disparition t'ont forcé à prendre la fuite cependant, jamais je n'ai pu imaginer que tu es partie parce que tu le voulais... J'ai été assez naïve pour croire qu'un chantage où une connerie de ce genre t'avait forcé la main, je me suis forcée à croire un tas de choses qui je me rends compte aujourd'hui est complètement absurde. Je devrais être sur le chemin du retour pour retrouver la maison que mon mari m'a offerte en cadeau de mariage, je devrais m'éloigner de toi pas après pas, mais je ne peux pas empêcher mon cœur de battre au rythme du tiens et j'ai bien peur que rien ne pourra changer cela. J'ai bien peur que seul l'arrêt absolu de mon cœur pourra le mettre en il bat comme jamais il n'a battu en quinze longues années il retrouve une cadence presque inédite, oh Aksel entend-tu cette douce mélodie que nos cœurs fredonne à l'unissons ?Je devrais retourner chez moi pour y retrouver ma famille, je devrais retourner chez moi... Mais comment suis-je censé retourner chez moi alors, que c'est dans tes bras que je me sens à ma place. Réalise-tu que je m'essouffle à vivre sans toi ? Pense-tu qu'une fois encore je vais laisser s'enfuir notre histoire ? Comprend-tu que je ne peux pas te dire au revoir ? Comment, s'il te plait dit moi comment tu as fait pour trouver la force pour tirer un trait sur notre amour, s'il te plait aide-moi à t'oublier comme tu l'as, si bien fait... Je t'en prie j'ai besoin de toi, j'ai besoin de tes bras de tes lèvres, de ta voix pour renaître de mes cendres... Inerte de l'intérieur je suis sans tes bras autour de moi sais-tu ce qu'elle sentiment ressent-on quand tout est mort en nous ? J'ai besoin de respirer, j'ai besoin... Mon dieu j'ai besoin de tes lèvres sur les miennes pour le reste de l' sais que je n'aurais pas dû prendre les devants et franchir les centimètres qui nous séparent, je sais que c'est mal, mais je ne peux pas te laisser filer maintenant que je t'ai retrouvé. Je veux vivre, je veux reprendre vie à tes côtés. Je t'en supplie réanime moi... A ma plus grande satisfaction et surprise tes lèvres se laissent caresser par les miennes, tes mains présentes sur mes hanches chasse les démons du passé d'un simple courant d'air tandis que tes lèvres douces, mais rugueuse à la fois attise les flammes de mon âme presque éteinte. lippes la chaleur retrouve doucement mon corps et je frémis non pas de froid, mais de bien être. Doucement je sens ta langue franchir la barrière de mes lèvres pour retrouver la mienne qui n'est pas timide et qu'elle accepte cette danse endiablé que tu lui proposes. Je suis en plein rêve en plein fantasme et j'ai le sentiment de vivre pour la première fois quand tu brises ce moment en te reculant subitement, je te regarde avec surprise et je pince mes lèvres qui ressente encore la pression des tiennes, le goût de ta langue est toujours sur la mienne alors, que tes paroles me font plisser doucement les yeux et je te réponds > dis-je doucement en le regardant s'avancer à nouveau, mon coeur est toujours en pleine pente puisqu'il bat à un rythme qui dépasse les lois de la physique > dis-je doucement en m'approchant un peu de toi comme pour te retrouver, retrouver ce moment que tu viens de briser. Je te regarde avec intensité, passion, envie et tendresse loin est ma colère, loin est ma rancune un baisé et tu as tout balayé alors, quand je te vois lever l
Notrehistoire tombe à l'eau. Et je me noie dans les flots sans toi. À cause de toi, mon cœur saigne. Car tous mes rêves t'appartiennent. Il faudrait que tu reviennes. Tu sais, à cause de
Paroles de la chanson A cause de toi par Léa Castel C'est comme un coup de couteau Qui transperce mon ego Des silences qui résonnent Me tiennent en laisse Je m'accroche à des photos Et je manque de ta peau Chaque fois qu'on s'abandonne Qu'on se délaisse Notre histoire tombe à l'eau Et je me noie dans les flots sans toi À cause de toi, mon cœur saigne Car tous mes rêves t'appartiennent, Il faudrait que tu reviennes Tu sais, à cause de toi, mon cœur saigne Car tous mes rêves t'appartiennent, Il faudrait que tu reviennes C'est comme une balle en plein cœur De regret, de rancœur. Ton absence qui résonne et dérésonne Et je compte les heures, Aucun souvenirs ne meurt Personne ne te remplace, J'perds le contrôle Notre histoire tombe à l'eau Et je me noie dans les flots sans toi À cause de toi, mon cœur saigne Car tous mes rêves t'appartiennent, Il faudrait que tu reviennes Tu sais, à cause de toi, mon cœur saigne Car tous mes rêves t'appartiennent, Il faudrait que tu reviennes Chaque nuit, j'attends que tu rentres, J'ai toujours cette boule au ventre, Je n'fais que penser à toutes mes fautes Je me tue à t'attendre, J'aimerais juste comprendre À cause de toi, mon cœur saigne Tous mes rêves t'appartiennent, Il faudrait que tu reviennes Tu sais, à cause de toi, mon cœur saigne Tous mes rêves t'appartiennent, Il faudrait que tu reviennes À cause de toi, mon cœur saigne, mon cœur saigne, mon cœur saigne... Mon cœur saigne... Il faudrait que tu reviennes, À cause de toi, mon cœur saigne, mon cœur saigne, mon cœur saigne, Mon cœur saigne... À cause de toi, mon cœur saigne Car tous mes rêves t'appartiennent,Il faudrait que tu reviennes
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a cause de toi mon coeur saigne parole
ÀCause de Toi. C'est comme un coup de couteau Qui transperce mon ego Des silences qui résonnent Me tiennent en laisse Je m'accroche à des photos Et je manque de ta peau Chaque fois qu'on s'abandonne Qu'on se délaisse. Notre histoire tombe à l'eau Et je me noie dans les flots sans toi À cause de toi, mon coeur saigne Car tous mes rêves t'appartiennent Il faudrait que
Aller à la page 1, 2 Ascelin GrisregardDomestiqueSujet [Terminé] Il y a loin de la vérité apprise à la vérité vécue - [PV Alix l'Espiègle] Dim 19 Mar 2017 - 1608 Ce matin, le temps était clair, mais l’air frais. Une douce brise se faufilait à travers les arbres de la grande cité, détachant délicatement des branches les dernières feuilles rouge et or qui tombaient dans un doux bruissement. C’était les derniers jours de l’automne. Bientôt, le paysage entier se paraîtra d’un épais manteau de givre. Les fontaines des grandes places se changeront en statues de cristal, tandis que de nombreux citadins, au lieu de sortir, choisiront de rester bien au chaud dans leur foyer jusqu’au retour de températures plus clémentes. Mais d’autres en revanche, moins chanceux, ne passeront pas l’hiver. Comme chaque hiver depuis des décennies, nombreux seront les morts à Papa, tu marches trop vite ! geignit Etienne, qui se mit à trottiner aux côtés de son père. Et tu serres ma main trop fort ! Tu me fais mal...Ascelin ralentit le pas et effectua une douce pression sur la main de son Désolé Maman me laisse ramasser des fleurs et des cailloux d’habitude...- On n'a pas le temps aujourd'hui l'idée d'être aussi injustement comparé à Isabel le mina. Il soupira, puis céda aux supplications de son fils. - Je ne suis qu'un gros grognard. Vas-y, Etienne. Trouve-toi de jolis cailloux. Mais laisse donc les fleurs, sinon, elles faneront avant que nous ne soyons rentrés à la maison. D’accord ? Sans se faire prier, Etienne retira ses doigts chauds de la main de son père et se précipita sur le bord de la route. Ascelin l’observa en silence, un sourire suspendu au visage. Il était conscient que l’enfant le faisait tourner en bourrique, à défaut de pouvoir abuser de la gentillesse de sa mère. Chaque fois qu’il le regardait, chaque fois qu’il tenait sa petite main dans la sienne, voire qu’il pensait à lui, son coeur fondait d’un bonheur sans nul autre égal. La nuit de sa naissance lui revint, avec toute une série d’images éprouvantes, mêlant sang, corps en contorsion et hurlements de douleur. Ce soir-là , lorsqu'on avait déposé Etienne dans ses bras, c’était comme s’il lui avait dit “Je suis à toi désormais, ne m’abandonne jamais.”- Etienne ! Ça suffit maintenant. Papa doit aller travailler. Viens donc ici, ou je vais être en retard. Face au silence de son fils, Ascelin s'agaça et haussa le ton. Etienne, viens ici tout de suite ou je vais me fâcher !Ignorant de plus belle les sommations de son père, Etienne se saisit de l'une de ses trouvailles pour la lancer en direction du marché. Par les dieux de la trinité ! Ce petit sacripant ne semblait pas du tout se préoccuper de la sérieuse correction qu’il allait recevoir s’il ne se dépêchait pas de lui obéir ! C’est seulement lorsqu’il vit son fils se saisir à nouveau de l'un de ses cailloux, avec la ferme intention de réitérer son geste, qu’Ascelin attrapa son poignet et lui asséna une gifle monumentale, découvrant dans ce même temps la cible qu’il s’était choisi il s’agissait d’une enfant, à peine plus âgée qu’Etienne. Son petit visage rond et fin, ses longs cheveux de blé et ses lèvres pâles lui rappelaient Hermine, sa dernière fille. Et c’était là très certainement la raison pour laquelle son fils l’avait choisi pour cible depuis qu’ils étaient capables d’utiliser leurs jambes, leurs mains et la parole, ces deux-là se faisaient la guerre à la moindre occasion. - Va lui présenter tes excuses, Non...marmonna Etienne, boudeur. Face au regard plein de colère de son père, l'enfant se mit à pleurer à chaudes larmes. Je croyais que c'était Hermine ! Je ne voulais pas lui faire de mal. Pardon papa !- Ce n'est pas à moi que tu dois dire ça. Va lui faire tes excuses. De suite !C'est en traînant les pieds que l'enfant rejoignit la petite fille aux cheveux d'or. Mais face à elle, il ne put prononcer aucun mot audible, pas plus que la regarder dans les yeux. Il n'avait pas l'habitude de se faire remarquer, et maintenant, il était le centre de l' édition par Ascelin Grisregard le Dim 24 Mar 2019 - 1433, édité 1 fois Alix de BeauharnaisVicomtesseSujet Re [Terminé] Il y a loin de la vérité apprise à la vérité vécue - [PV Alix l'Espiègle] Lun 20 Mar 2017 - 900 - "Dans tous les cas, Alix, nous garderons les tout-petits pendant l'hiver si tu ne trouves pas de solution. Tu sais que nous n'avons pas de place... Vous êtes déjà obligé de dormir dans l'allée. L'hiver approchant, toute la masse des réfugiés viendront chercher un abri contre le froid, et nous ne pouvons pas refuser les plus jeunes. Mais toi, tu es plus âgée. Tu dois trouver rapidement, et partir ensuite. Je suis désolée, mon enfant."Tandis que la fillette descendait les marches monumentales du Temple, les paroles de la prêtresse résonnaient encore à ses oreilles. Si elle ne désirait pas devenir des leurs, il n'y aurait pas de place pour elle cet hiver. Et bien qu'elle soit rassurée sur le sort temporaire de Pyô et Leanne, Alix n'en demeurait pas moins préoccupée. Par les temps qui couraient, trouver un travail relevait de l'impossible ; et, frileusement, la petite fille serra les pans de la mince cape de laine qu'on lui avait donné autour de ses frêles épaules. A vrai dire, elle ne savait absolument pas où aller, quoi faire, comment faire même pour trouver un travail. La milice était bien une option, mais elle ne savait pas s'ils accepteraient des apprentis de son âge, surtout avant l'hiver. Peut-être alors les boutiques ? Ou des nobles ? Ils voudraient sans doute d'une fi²lle à tout faire - elle avait presque neuf ans, après tout. Elle était grande !Nouveau frisson. Dans ses sabots trop petits, l'air frais de novembre picotait ses pieds nus, bien plus propres maintenant qu'elle habitait avec le clergé, et ce fut d'un pas un peu plus alerte qu'elle eut l'idée de se diriger vers le vieux marché. Là -bas, il devait sûrement y avoir besoin de bras ! Et à défaut de trouver, du moins, elle pourrait flâner en s'imaginant manger des tartes et des gâteaux, et aussi saliver devant la viande cuite à la broche pour les passants. Et imaginer se trouver du joli tissu pour une nouvelle robe !Ignorant la foule, la fillette se lit à sourire en apercevant les étals, et toutes leurs belles promesses ; lorsqu'un brusque coup la fit vaciller. La vive douleur la fit crier, et elle eut tout juste le temps de comprendre qu'il s'agissait d'un caillou pointu en guise de projectile qu'elle s'en prit un autre sur la tête. Il s'agissait d'un garçon de son âge environ, qui venait de se prendre une grosse gifle, et qui, désormais la larme à l’œil, tentait de se faire pardonner de son père. Ce dernier l'envoya près d'elle, et tandis qu'il s'exécutait, le pas trainant et en reniflant, Alix trouva ça si comique qu'elle eut envie de rire. Elle était assez propre pour qu'on autorisât désormais les autres enfants à l'approcher - mais elle n'était pas habitée à une telle scène pour si peu. D'un geste maladroit, la gamine essuya un filet d'humidité qui lui descendait sur le front, avant de se frotter le nez de manière inconsciente. Le garçonnet s'excusa, en la regardant d'un drôle d'air. Elle avait un gros rat dessiné sur la figure, ou quoi ? Elle répondit néanmoins d'un ton enjoué, la douleur à sa tête s'estompant de seconde en "C'est pas grave, t'inquiète pas. Par contre... Si tu voulais bien demander à ton père s'il aurait du travail pour moi... J'peux tout faire. Tout s'qui veut, si c'est payé."Elle le regarda approuver, puis s'éloigner en direction de l'adulte pour se remettre à parler avec animation à travers ses larmes pas encore séchées. Et tout à coup, alors qu'elle baissait les yeux sur ses mains, la fillette sursauta. Elles étaient toutes rouges de sang ! D'un geste précautionneux, elle se tâta son front, localisant le petit filet qui s'était un peu figé sur sa peau mince alors... c'est les sœurs qui seraient pas contentes ! Ascelin GrisregardDomestiqueSujet Re [Terminé] Il y a loin de la vérité apprise à la vérité vécue - [PV Alix l'Espiègle] Jeu 23 Mar 2017 - 2106 Etienne revint en courant vers son père et, à la recherche d’une étreinte, il tendit les mains vers lui. Ascelin le prit dans ses bras et le serra tendrement en murmurant des paroles de consolation. Il jouait au brave en ne montrant pas ses émotions, mais au fond de lui-même, il regrettait d’avoir giflé son fils et craignait que ce dernier ne lui en tienne rigueur. Mais très vite, l’enfant s’apaisa et informa son père du souhait formulé par la petite fille aux boucles d’or. Cela ne faisait aucun doute il semblait déjà lui avoir pardonné. Son cœur se gonfla de Elle m’a dit de te demander si tu avais du travail pour elle. Du moment que tu lui donnes quelques sous en échange, elle peut tout Mon garçon, nous n’avons pas suffisamment d’argent pour nous permettre d’engager quelqu’un, même pour de menus travaux, lui répondit Ascelin. Va donc lui apporter ceci. C'est là tout ce que nous pouvons lui offrir. Le vieil homme sortit de sa sacoche une pomme rouge comme les braises. C’était une de ces pommes qu’on ne trouve que sur certains étalages des marchés de la cité ; une de ces pommes dont la chair parfumée et sucrée fond sous la dent dès la première bouchée ; une pomme qui fera sans doute le bonheur d’une petite fille chétive, probablement affamée, et qui la consolera dans son échec. Ascelin la confia à son fils, qui quitta sa protection bienveillante pour aller la remettre à la fillette. - Mon papa m’a dit qu’on ne pouvait pas te donner du travail. Mais il veut que je te donne tendit le fruit à la petite fille, le feu aux joues. Elle était jolie et l’intimidait un peu, en tout cas bien plus que toutes les autres petites filles qu’il avait été amené à côtoyer jusqu’à ce jour. Elle ressemblait beaucoup à Hermine, sa grande soeur. Mais elle avait aussi quelque chose de spécial, ce petit truc qui la rendait plus fascinante, plus mystérieuse. Elle n’était pas une petite fille comme les autres et Etienne comptait s’en f ire une amie. A condition bien sûr qu’il parvienne à se faire pardonner son geste de tout à l’heure. - Tu peux la prendre. C’est un le petit garçon remarqua le filet sombre qui coulait le long de son front. Ses mains se crispèrent autour de la pomme tandis que les larmes lui montaient aux yeux. - Papa ! Papa, la petite fille, elle saigne ! hurla l’ par les cris de son fils, Ascelin le rejoignit à grands pas. Avec le plus de douceur possible, il inspecta la plaie de plus près et tira distraitement un linge propre de sa sacoche. Il essuya délicatement le sang sur le visage de la petite fille, qui paraissait davantage épuisée qu’en proie à la souffrance. Mais où pouvaient bien être ses parents ? Il n’était pas commun qu’une enfant de son âge se promène seule au marché, surtout pour trouver du travail. Quel lourd secret pouvait-elle bien dissimuler derrière ses jolies boucles blondes ?- Où sont tes parents mon enfant ? Alix de BeauharnaisVicomtesseSujet Re [Terminé] Il y a loin de la vérité apprise à la vérité vécue - [PV Alix l'Espiègle] Sam 25 Mar 2017 - 1441 La main posée sur un petit muret, Alix regardait le père et le fils s'étreindre. C'était une scène de pardon, d'amour vrai et tendre, qui la touchait au plus profond de son cœur. Cela ne lui rappelait que trop les caresses furtives de maman-nourrice sur son front quand elle s'endormait le soir, bien au chaud à côté de la masse fatiguée des autres petits, son bisou chaleureux quand elle s'était levée et qu'elle avait disposé la table pour le petit déjeuner. Aujourd'hui, c'était elle qui les dispensait, principalement pour Pyô et Leanne, parfois aux autres quand ils lui témoignaient de l' que c'était pas pareil, parce que... ben... c'était pas un adulte qui l'aimait. Qui s'occupaient d'eux. La prêtresse était bonne, et il fallait être reconnaissante pour la nourriture dans les bols en bois, seulement elle était sévère, et souvent froide aussi, et que cette tendre chaleur maternelle lui manquait beaucoup. Pour autant, l'enfant n'éprouvait pas vraiment de jalousie. Elle se contentait d'emplir ses yeux de cette image, de ce bonheur familial auquel elle n'avait plus droit ; de tenter de graver ce beau souvenir dans sa petite âme encore pure. Elle détourna les yeux alors que le gamin se détachait de son père, lui parlait de sa demande, et revenait déjà en courant. Gonflée d'espoir, la fillette joignit les mains alors qu'il se mettait à parler, et crispa les poings quand elle comprit que c'était négatif. C'était débile de se sentir aussi déçue, surtout qu'elle aurait dû deviner que c'était peine perdue de leur demander. Son jeune interlocuteur était maigre comme un clou, les habits du père et du fils plutôt vieux, modestes, en tout cas. Mais du moins étaient-ils généreux, ainsi que le démontrait la pomme qu'on lui hésiter, Alix exécuta une flexion rapide des "Wahou, merci, elle a l'air bonne !"Elle allait s'en saisir lorsqu'elle vit son interlocuteur écarquiller les yeux, puis soudainement hurler vers son père. Désormais, la petite fille avait envie de prendre la poudre d'escampette - sauf qu'elle avait très envie de cette pomme, crénom ! Et puis qu'on ne la lui donnerait pas, si elle ne restait pas sur les lieux. Elle esquissa donc un sourire gêné à l'adulte, qui, très simplement, lui essuya le sang qu'elle avait sur le front. - "Merci m'sire. Mais y'a pas d'quoi pleurer, hein, enfin... d'habitude, on me jette pas des cailloux, mais moi, chuis comme les miliciens, j'ai presque jamais mal."Bon, d'accord, ça avait fait mal. Mais elle pas montrer qu'elle était une chochotte, d'abord ! Parce que c'était même pas vrai. Même si elle état une contre, la question de l'adulte lui fit plisser son front. Ses parents s'étaient débarrassés d'elle, sa maman d'adoption était morte. Elle n'avait plus personne au monde. Mais quelque part au fond d'elle-même, Alix refusait de l'admettre. Parce qu'elle avait honte d'être inférieure à ce gosse. C'était forcément sa faute après tout, on n'abandonnait que les bébés dont on ne voulait pas. Probablement trop braillarde, elle avait peut-être fait peur à Serus même - ou alors ils n'avaient simplement pas voulu d'une fille. - "Euh.. bah.. Ils .. chassent. Ils chassent dans la forêt."La petite était devenue pourpre sous son mensonge. Elle évitait soigneusement de la regarder, les mains crispées sur sa cape de laine grise, et elle déglutit "Est-ce que je peux avoir la pomme, m'sire ? faut quand même que j'trouve du travail, parce que les jours passent... Vous êtes sûr, peut-être à vot'travail ils ont de la place ? Je vous promet que je suis endurante. J'ai pas peur du travail. Peut importe où sont mes parents, ils seront pas là pour m'aider."Elle s'arrêta de parler. Brusquement, elle se sentait si découragée... A Marbrume, il n'y avait pas de solutions. Elle ne pourrait plus jamais avoir les petits près d'elle - pas avant des années. - "Si vous m'aidez à trouver du travail, j'ai un trésor. Une grande, grande surprise pour vos fille ou vot'femme, m'sire. Un beau ruban teint. Vous en dites quoi ? C'est quoi, vos noms ?" Ascelin GrisregardDomestiqueSujet Re [Terminé] Il y a loin de la vérité apprise à la vérité vécue - [PV Alix l'Espiègle] Sam 25 Mar 2017 - 1950 Ascelin se mit à rire d’un air moqueur. - Par les dieux de la trinité, ce qu’il ne faut pas entendre ! Tu ressembles à tout point de vue à la plus jeune de mes filles ! Et Hermine ne sait pas mentir. Même pas du tout. Ne cherche pas à me jeter de la poudre aux yeux, enfant. Tes joues sont rouges comme du sang frais ! Puis il De plus, comment une petite fille de ta condition pourrait-elle posséder un tel ruban ? En le dérobant à sa propriétaire ? En ce cas je n’en veux pas. Tu ne ferais que nous attirer des ennuis, à moi et ma famille. Sa raison lui répétait par mille et une voix différentes que sa décision de ne pas la croire sur parole était la seule censée, mais sa conscience ne se contentait pas de si peu. Sans compter que la question n’était pas réglée pour autant. Lui offrir un emploi ? Faire de cette petite fille une domestique ? Très bien, et après ? Rien ne lui assurait qu’au bout de quelques heures de travail, elle ne commence pas à se plaindre, à louvoyer, peut-être même à rechigner à la tâche, comme d’autres l’avaient fait avant elle. Rien ne lui assurait non plus qu’elle ne tente pas de voler le maître des lieux, avant de s’enfuir dans la nature et demeurer introuvable. S’il la faisait venir au domaine, Ascelin ne pourra pas la garder à l’oeil. Il n’en avait ni la force, ni la volonté. Il fallait donc à tout prix que l’enfant change d’avis avant que son grand cœur ne le conduise à amener chez le seigneur d’Auvray des complications sans Je ne peux rien t'offrir de plus que cette pomme. Va-t-en maintenant, trancha-t-il avec une froideur toute coeur lourd, il déposa la pomme dans la main de l’enfant et la força à se retourner. Cette petite fille était seule, abandonnée à son sort dans les rues de Marbrume. Elle était vêtue d’une simple robe usée et d’un chemisier sale. Sous ses cils longs et épais, ses yeux étaient d’un noir saisissant, à mi-chemin entre un ciel d’orage et la couleur du charbon. La déception, le chagrin, se lisaient dans son regard. Ascelin y décelait également une formidable volonté de vivre. Il bougonna, puis attrapa le bras de la petite fille avant qu'elle n'ait eu le temps de s'éloigner davantage de Montre-moi ce ruban. Allons dépêche-toi ! Alix de BeauharnaisVicomtesseSujet Re [Terminé] Il y a loin de la vérité apprise à la vérité vécue - [PV Alix l'Espiègle] Dim 26 Mar 2017 - 2011 Le rire moqueur de l'adulte la fit rougir. Il était vrai qu'elle n'avait jamais su mentir, et que ses émotions se lisaient toutes entières sur son visage enfantin. Alix esquissa un sourire à la mention de sa fille - Hermine, quelle magnifique prénom ! Tellement plus joli que le sien - avant de plisser le front, subitement effrayée des accusations de l'homme. Son cœur se serra, elle s'apprêta à se défendre, mais au lieu de cela, elle se contenta de serrer les lèvres. Il ne semblait pas vouloir appeler la garde, et l'enfant avait comme le sentiment qu'il ne la croirait pas, de toute manière. C'était visiblement le genre d'homme à penser qu'il détenait la vérité, à fortiori sur les enfants ; et tandis qu'il lui fourrait la jolie pomme dans les mains avant de l'obliger à se retourner, des larmes se formèrent dans ses yeux. Elle commençait à avoir peur de l'hiver qui approchait, peur de cette échéance qui la pousserait hors du Temple. Peut-être Xandra voudrait-elle la loger une nuit ou deux, en échange de ses bras ? Et elle se sentait si déçue, si impuissante, qu'elle allait se mettre à courir loin de cette famille, quand on la retint avec rudesse par le la fillette fixa l'adulte avec perplexité. Un instant, elle ne comprit pas sa demande, et puis, prise par l'impulsion de l'ordre, commença à s'exécuter sans poser de question. Sans doute voulait-il tout de même voir ce ruban pour sa fille Hermine, et lui donnerait-il quelque chose en un travail, Alix en était à peu près sûre. Les doigts un peu gourds, maladroits, elle retroussa sa manche de coton gris, pour dévoiler un bras rougie par une myriade de petits boutons. Le beau ruban écarlate en soie y était toujours attaché, serré contre sa peau sèche. Elle le fit glisser avec impatience le long de son bras, détacha le petit nœud ; et eut comme un moment d'hésitation, avant de le tendre à l' "Tu le veux contre quoi ? Ça vaut beaucoup, y'a même un genre de dessin dessus. J'veux pas qu'on m'le vole, c'est à moi. Juste à moi."Nerveusement, la petite fille serra le bout de tissu contre son cœur. Elle retenait sa respiration, les yeux écarquillés, dans l'attente de la réponse du père. Et pour appâter ce dernier, elle montra le minuscule blason brodé à une extrémité, très fière. C'était ce qu'elle possédait de plus précieux, de plus cher ; mais elle était prête à l'échanger contre de la sécurité pour l'hiver. C'était la seule solution. Ascelin GrisregardDomestiqueSujet Re [Terminé] Il y a loin de la vérité apprise à la vérité vécue - [PV Alix l'Espiègle] Dim 9 Avr 2017 - 1229 Ascelin s’approcha de l’enfant, un mauvais pressentiment le prenant à la coeur s’arrêta lorsqu’il aperçut dans le creux de ses mains le petit blason brodé sur le ruban de soie. Un blason d’azur au pal d’argent, accosté de deux serpents d’or…Le blason de la famille de baron de Rombley fut un noble brillant, un guerrier remarquable, mais aussi un homme particulièrement strict, prompt à juger à condamner. Jamais il n’eut le don de son frère Hugues pour se faire aisément amis et alliés, et après qu’il l’eût tué - par accident, certes -, son impitoyable sévérité s’accrut encore. Il désirait tant oublier le navrant parcours de sa famille au cours des siècles qu’il fit fabriquer en 1140 un tout nouveau blason et instaura parmi ses vassaux une paix relative, se séparant des mauvaises têtes. Les troubles qui émaillèrent son règne furent en vérité largement dûs à ses propres fils et principale affaire fut la question de la succession. Le baron avait de nombreux enfants des deux sexes, mais d’aucuns ne doutaient de leur capacité à régner sur la baronnerie. Il y avait tout d’abord Hugues, surnommé l’ivrogne. Venait ensuite Oswald, un excellent combattant, mais cruel et capricieux. Le troisième fils du baron, Merlin, était un féru de lecture, amené à accomplir de grandes choses. Mais il était certainement trop timoré pour un jour lui succéder. Sont nées par la suite Odile, Juliette et Shae. Une seconde affaire, en 1157, ébranla la réputation des de Rombley. Juliette donna naissance naissance à une petite fille. Une bâtarde, issue d’une amourette éphémère avec un homme de la haute noblesse. L’enfant ne connut ni les bras de sa mère, ni les baisers de son père. Et à peine eût-elle poussée son premier cri qu’elle fut confiée aux bras d’un soldat et abandonnée au plus loin de la demeure. Nul ne sut ce qu’il advint de l’enfant. - Où...as-tu eu ceci ? parvint à articuler le vieil attrapa fermement l'enfant par le bras, pas assez pour lui faire Tu as volé ce ruban n'est-ce pas ? Alors que l'enfant ouvrit la bouche, Ascelin l'interrompit d'une voix forte, autoritaire. Le blason que tu vois sur ce ruban, ce sont les armoiries d'une noble famille de Marbrume ! Cela suffit maintenant...Donne-moi ce ruban, il ne t’appartient pas. Tu n'as pas le droit de le posséder. Tu n'as pas le droit de porter leurs Papa, qu’est-ce qu’il se passe ? intervint Etienne, peu habitué à voir son père en lui arracha le ruban des mains et le tint hors de sa portée. Juliette était une femme d’une très grande beauté. Elle ressemblait vraiment à une créature céleste, avec ses joues roses et ses délicieuses boucles blondes. Elle était chaque jour élégamment vêtue, distinguée, et pourtant simple, douce, aimante et pleine d’affection, même envers lui, le simple domestique de monsieur le baron. A chacune de ses visites, lorsqu’il lui apportait le thé, ses grands yeux noirs pétillaient toujours de malice, même les jours les plus sombres. Il n’était pas étonnant que cet homme soit tombé sous son charme. Encore moins qu’il l’ait mené à son lit, conduisant par caprice, par désir, Juliette à sa perte. Elle lui ressemblait Crois-moi, ça vaut mieux comme ça, enfant. Alix de BeauharnaisVicomtesseSujet Re [Terminé] Il y a loin de la vérité apprise à la vérité vécue - [PV Alix l'Espiègle] Jeu 13 Avr 2017 - 1019 La fillette ouvrit la bouche pour répondre à la question presque balbutiante que son interlocuteur venait de lui poser. Il avait l'air étonnamment stupéfait en détaillant le ruban, et une boule commença à se former dans sa gorge, alors qu'il reprit la parole, d'une voix qui ne trompait pas, où résonnait une colère y était, il l'accusait de le voler ! Alors la fillette, qui se mit à trembler, voulut répondre, se défendre ; mais l'individu ne lui en laissa pas le temps. Il l'agrippa par le bras, et se mit à lui hurler dessus. Des larmes vinrent aux yeux de la fillette, qui avait du mal à comprendre de ce dont il parlait ; mais elle était sûre d'une chose, si le ruban venait d'une famille noble, alors elle était mal. En très mauvaise posture !Et soudain, il lui arracha le ruban des mains. Cette fois c'en était trop, ce n'était pas "mieux comme ça" ! Ce ruban était à ELLE, et par-dessus le marché, elle en avait besoin, plus que besoin c'était même vital ! C'était lui, lui, le sale voleur !Toute raison sembla quitter la petite fille, qui ne voyait plus clair à cause des larmes qui lui troublaient la vue. Elle se mit à hurler, à se débattre, à chercher à récupérer son bien. D'une voix qui montait dans les aiguës, elle lui cria - "C'est pas vrai, c'est pas vrai !"Sa voix se brisait, une quinte de toux lui déchira la gorge, mais peu importait. Alix continuait sur sa lancée, trop horrifiée, trop apeurée par l'avenir, trop indignée qu'on lui dérobe son seul "c'est A MOI, à MOI, MOi ! C'est le garde, le garde qui m'l'a donné, pour ma fête, Gustave y m'l'a donné, et pis, et pis, j'en ai besoin, rends-le-moi, s'toi, s'toi le sale voleur ! Sale VOLEUR ! Rends-moi tout d'suite, tout d'suite, RENDS-MOI !"Les sanglots la secouaient toute entière, et d'un geste sûr, déterminé, elle se mit à bourrer l'adulte de coups de pieds frénétiques dans les "T'as pas l'droit, j'ai pas volé, j'ai b'soin d'un travail, rends-moi, rends-moi, ou j'te jure, moi, moi, j'te tue !"Elle sentit des mains par derrière tenter de la tirer hors de sa prise, de la forcer à reculer. Un coup s'abattit sur sa tête, et elle commença à se débattre contre le jeune garçon qui s'était porté au secours de son père. Sans plus hésiter, la fillette commença à essayer de se battre au hasard, tout en continuant de pleurer, prise dans une vraie crise, où la multitude de ses sentiments s'embrouillait dans une confusion totale. - "Rends-moi, rends-moi, j'ai pas-pas pris, on m'a donné, j'le promets qu'on m'a donné..."Désormais, Alix ne pouvait plus articuler que cette phrase, entrecoupée de sanglots et de quintes de toux. Pourquoi est-ce qu'on lui faisait ça ? Pourquoi elle pouvait pas avoir un travail et avoir un toit, comme les adultes ? Pourquoi est-ce qu'elle était condamnée à passer l'hiver dehors ? Qu'est-ce qu'elle avait de si mal aux yeux des Dieux, hein ? Mais elle s'en fichait, elle se battrait, elle irait cambrioler sa sale maison, à ce type, s'il le fallait ! Elle récupérerait son ruban ! A ELLE ! Ascelin GrisregardDomestiqueSujet Re [Terminé] Il y a loin de la vérité apprise à la vérité vécue - [PV Alix l'Espiègle] Lun 17 Avr 2017 - 1806 Très vite, Ascelin paya le prix de sa trop grande peine eût-il dérobé le ruban à l’enfant, que celle-ci se mit à protester en pleurant, et ses gémissements se transformèrent vite en cris, puis en hurlements déchirants. Le vieil homme prit la petite fille dans ses bras et tenta de la calmer en lui caressant doucement le dos. En vain, car elle continuait à s’agiter contre lui tout en sanglotant. De toute évidence, Ascelin avait l’habitude des crises de colère des enfants, mais c’était bien la première fois que l’un d’eux se déchaînait à ce point. Sa tendresse, ses paroles réconfortantes, la douce intonation de sa voix, rien n’y fit. Tandis qu’il gagnait précipitamment une ruelle plus tranquille, à l’abri des badauds, la petite fille grimpa encore dans les tons, et ses pleurs prirent une note désespérée. - Par les Trois, je t’en prie, calme-toi…Pris de remords, Ascelin attrapa fermement la main de la fillette et lui rendit son bien le plus précieux. Et soudain, bien malgré lui, la colère le gagna. Ses yeux pâles scrutèrent l’enfant, tandis que ses ongles noircis s’enfonçaient dans la paume de ses mains, le blessant jusqu’au sang. Dans son chagrin, elle avait prononcé le nom du soldat qui l’avait retiré à sa mère, il y a maintenant un peu plus de huit ans. Gustave. Un brave soldat, d’une fidélité infaillible, qui dans sa folie, ou son trop grand attachement, avait remis à la fillette un cadeau empoisonné. Le domestique respira profondément, tentant en vain de retrouver son calme. Pourquoi n’avait-il tout simplement pas fait ce qu’on lui avait demandé ?- Ecoute...Gustave n’aurait jamais dû te donner ce ruban. Quel était donc le lien qui unissait Gustave à cette fillette ? Etait-il comme un père pour elle ? Un protecteur, défiant les ordres dans un excès de mansuétude ? Bien entendu, il ne devait pas encore lui avoir parlé de son passé. La fillette ne connaissait sans doute rien de sa condition de “bâtarde”, issue de l’union scandaleuse de Juliette et du Vicomte de Terresang, duquel elle était éperdument tombée amoureuse. Sa gorge se noua lorsqu’il croisa le regard de l’enfant. Pour Juliette, cette enfant était tout sauf une “bâtarde”.- Tu vois le blason brodé à son extrémité ? Il s’agit des armoiries de la famille du Baron Ulric de Rombley. Un blason d’azur au pal d’argent, accosté de deux serpents d’or...Une riche famille, puissante, de belle réputation. Je les ai servi en qualité de domestique pendant presque vingt le vieil homme caressa le joue de l’enfant, pour adoucir les révélations à Puis l’une des plus jeunes filles du Baron, Juliette, a eu une enfant. Elle n’était pas désirée. Une bâtarde, issue d’un amour interdit. Pour préserver le nom de sa famille, Ulric a donc ordonné que l’on éloigne le plus possible l’enfant de sa mère. Il a confié cette mission à Gustave. Dans un souffle, il ajouta - Tu lui ressembles énormément. Alix de BeauharnaisVicomtesseSujet Re [Terminé] Il y a loin de la vérité apprise à la vérité vécue - [PV Alix l'Espiègle] Mar 18 Avr 2017 - 915 On lui glissa le ruban dans les mains, dans un geste rempli de frénétiquement, l'enfant le ramena contre elle, en le serrant dans ses deux menottes, tandis que ses larmes commençaient à ralentir sur ses joues maigres. Elle n'avait pas compris pourquoi l'adulte était revenu sur sa décision, mais au final, la fillette s'en fichait bien il lui avait rendu SON bien à elle, et avec ce dernier, l'espoir de pouvoir troquer quelque chose contre l'assurance de survivre durant l'hiver. Peut-être qu'en donnant le morceau de soie teint à Xandra, cette dernière pourrait accepter de la laisser dormir chez elle pendant quelques jours, peut-être quelques semaines ? Si elle ne la prenait pas pour une voleuse, elle aussi, bien sûr. Rien n'était jamais sûr avec les adultes. La voix redevenue bienveillante de son interlocuteur la tira de ses réflexions préoccupées, et Alix, étonnée, se figea un peu. Une nouvelle quinte de toux déchira sa gorge, et, rapidement, l'enfant cracha par terre, en peu en retrait des deux garçons. Ainsi donc, son interlocuteur pensait que Gustave était garde dans une belle et noble famille, et qu'ils se connaissaient tous les deux. Quel incroyable hasard ! C'en était quasiment magique, tellement inespérée que la fillette se mit à trembler de tout son corps, tandis qu'il continuait de parler. Mais elle avait du mal à établir la connexion entre tous ses propos ; sauf à la avait conduit le bébé non désiré, la bâtarde, loin de la maison familiale. Gustave venait souvent à la maisonnée, où il se montrait toujours très gentil avec elle - ce même Gustave qui lui avait offert le merveilleux ruban. Et la vérité, lumineuse, sembla presque écraser la petite d'un chagrin qu'elle était bien incapable de s'expliquer. On lui caressait gentiment sa joue brûlante, agréable fraicheur vaguement calmante, réconfortante, aussi la petite ferma les yeux, silencieuse quelques instants. Elle était incapable de réfléchir aux conséquences de tout ça, seulement prise d'une grande fatigue. Et si tout ça c'était pas vrai, si c'était pas le même Gustave ? Si elle n'avait rien à voir avec ce bébé dont personne ne voulait, dont personne n'avait voulu à la naissance ? Si maman-nourrice était là ... si elle avait pu être là , à la maison, Alix se serait jeté dans ses bras pour tout oublier ; mais ce n'était pas possible. La seule personne qui tenait à elle était dans les bras des Dieux, et elle n'aurait plus jamais personne qui voudrait prendre soin d'elle. - "Est-ce que vous croyez qu'ils me donneront du travail, si je retrouve Gustave ?"Une lueur d'espoir sembla apparaitre sur la physionomie de l'enfant rongée de fièvre, poursuivie par son idée fixe. Si elle pouvait avoir un toit et un peu d'argent pour manger pendant l'hiver, c'était tout ce qui comptait. Il serait temps de réfléchir à sa "maman" plus "Je-je ne l'ai pas vu depuis longtemps. De nombreuses lunes. Mais il était toujours gentil, il apportait un peu de nourriture et du tissu, des fois, chez maman-nourrice. Peut-être qu'il pourra me donner du travail. Si je redonne le ruban. Ou la famille de Roublay. Euh... n'importe qui. Faut que j'aille voir, ou... je pensais à la milice, mais j'sais pas si y besoin d'une fille à tout faire... Où qu'elle est, cette famille ? Comment on les trouve ?"Désormais, Alix, les yeux plongés dans ceux du domestique, se sentait remplie d'espérances. Il fallait bien se raccrocher à quelque chose !Son cœur battait follement dans sa poitrine plate, et la bile montait à ses lèvres. La tête lui tournait. Que lui arrivait-il ?A nouveau, elle serra le ruban contre son torse. Il représentait tellement de choses - à commencer qu'elle avait été précieuse à quelqu'un, un jour. C'était à ça qu'il fallait se "Merci, m'sire. Je vous promets que je suis pas une voleuse. Pas trop. Mais maintenant, y'a plus Pyô et Leanne, le Temple va les garder quelques années. Moi, je suis trop grande, mais y'a plus que moi à m'occuper, alors je vais plus faire. Je suis honnête, moi."A nouveau, la toux déchira sa gorge, et l'étourdissement se fit plus fort. - "Si vous m'dites où aller pour trouver Gustave, j'vous ennuierait plus, j'vous jure. J'vous jure." Ascelin GrisregardDomestiqueSujet Re [Terminé] Il y a loin de la vérité apprise à la vérité vécue - [PV Alix l'Espiègle] Sam 29 Avr 2017 - 1915 Gustave. Ascelin n’avait pas vu ce brave homme depuis des mois, depuis le décès malheureux du baron Ulrich de Romblay, au début de l’année mille cent soixante-quatre. Sans doute avait-il de nouvelles rides autour de la bouche et des yeux, et ses cheveux noirs s’étaient-ils clairsemés, lui qui riait souvent de la vieillesse et du temps qui passe avec l’insolence et l’entrain d’un jeune loup. La dernière fois qu’il l’avait aperçu, c’était aux côtés de l’héritier et de sa nouvelle épouse. Il mesurait bien une ou deux têtes de plus que lui. Les muscles de ses épaules roulaient puissamment tandis qu’il se déplaçait dans les interminables couloirs de la demeure, attirant sur lui les regards admiratifs des cuisinières et la jalousie altérée de leurs époux. Il irradiait toujours de lui une aura de confiance, à l’image de son imposante carrure et de sa grande bienveillance. Ascelin n’avait pas eu l’opportunité, ni la chance, de revoir Gustave depuis. Pas plus qu’il n’avait revu les jeunes domestiques sous ses ordres. Tous lui manquaient. A la mort du baron, la vie à la demeure s’était brisée en milliers de petits morceaux. Le petit personnel avait été congédié, et la noble famille avait quitté la vaste demeure pour une plus petite...quelque part, au Je ne sais pas où trouver Gustave, mon enfant. Cela fait trop longtemps que nous ne nous sommes pas vus. Sans doute ne me reconnaîtrait-il pas s’il me croisait. Je n’étais qu’un domestique, et lui un...homme d’armes. Il porta de nouveau sa main à la joue de la fillette, puis lui sourit Tu as plus de chance de le trouver que moi. Il ne semble jamais s’être trop longtemps éloigné de toi. Cherche auprès de lui un peu d’aide, mais n’espère pas en trouver auprès des de Romblay. Tu pourrais bien t’attirer des ennuis. Tu me promets, si tu viens à les retrouver, que tu ne les approcheras pas, n’est-ce pas ? L’enfant fut prise d’une nouvelle quinte de toux, ce qui finit par inquiéter le vieil homme. Délicatement, sans laisser le temps à l’enfant de protecter, Ascelin porta sa main à son front, puis soupira longuement. Elle grelottait de la tête aux pieds. Sa peau était brûlante, trempée de sueur. Sans doute avait-elle attrapé froid. A moins qu’il ne s’agisse d’un mal plus redoutable encore. Quoi qu’il en soit, elle était malade et il ne pouvait se permettre de la laisser repartir seule dans son état. Elle serait terrassée par la fièvre avant même d’avoir trouvé un Où est-ce que tu as trouvé refuge ? chuchota-t-il à l’intention de la petite prit l’enfant dans ses bras, enveloppant sa frêle nuque de la main. Après un moment d’hésitation, il se décida à l’emmener avec lui. En vérité, il connaissait déjà la réponse qu’elle allait lui donner. Car tout comme des centaines d’enfants à Marbrume, elle était une survivante. Une gamine obligée de quémander ou voler pour se nourrir, sans quoi elle ne survivrait pas trois jours à la faim. - Tu sais, je crois vraiment qu'il serait plus sage que tu ne cherches pas à retrouver ta mère. Alix de BeauharnaisVicomtesseSujet Re [Terminé] Il y a loin de la vérité apprise à la vérité vécue - [PV Alix l'Espiègle] Dim 30 Avr 2017 - 834 La fillette frissonna de nouveau du haut de sa toute petite taille, les bras serrés contre son torse maigre et plat. L'inconnu ne savait pas comment trouver Gustave, et même s'il se montrait très gentil envers elle désormais, Alix sentait une bouffée de désespoir l'envahir. Même le geste tendre ne parvenait à guérir la plaie vive qui s'agrandissait de seconde en seconde dans son cœur, brûlant sa gorge comme si une substance acide la lui rongeait lentement. Si elle ne pouvait pas s'adresser aux Rombley comme dernier recours, si elle devait compter sur Gustave pour la retrouver - mais comment ferait-il ? Il ne trouverait plus qu'une maisonnette fermée sur ordre de la garde - alors l'hiver risquait d'être difficile. Très difficile. A nouveau, une quinte de toux profonde la secoua toute entière, laissant l'enfant épuisée, vidée de ses forces. Qu'avait-elle fait de mal pour qu'on l'abandonne ? Qu'avait-elle pu faire pour qu'on la rejette, si sa maman était noble ? Les mamans nobles ne couvaient-elles pas leurs enfants, en les couvrant de soie, de fourrure et de dentelle, et de bijoux pour qu'ils soient beaux, pour qu'ils n'aient pas froid ? Bien sûr, elle ne regrettait aucunement d'avoir connu maman-nourrice, mais cette dernière lui avait toujours expliqué qu'elle était là par charité. Pourquoi n'était-elle pas digne d'être aimée, comme la plupart des autres enfants ?La tête lui tournait. Ses idées étaient moins claires, obscurcies pour une chaleur moite qui la faisait abondamment transpirer, et une main fraiche vint tâter son front, sans qu'elle songe seulement à empêcher le vieil homme. Que venait-il de demander ? Ah, oui. Il voulait savoir comment elle se sans qu'Alix ait eu le temps de répondre, il la prit dans ses bras, l'entoura de ses bras chaud. Sans résistance mais très surprise, elle le fixa dans les yeux sans dire un mot, pendant un instant. Puis quelque chose se débloqua en elle alors qu'Ascelin recommandait qu'elle ne cherche pas à retrouver sa se crispa très fort, pour contenir les larmes qui lui montaient aux yeux, avant de se serrer contre son interlocuteur dans l'espoir vain de soulager les émotions intenses qui l'habitaient. - "Pourquoi est-ce qu'elle ne m'aime pas ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Je.. je peux réparer, moi. Je-je peux réparer, avant j'étais un bébé, je voulais pas.. la mordre ou tout ça. Je peux venir la soigner peut-être. J'ai pas retrouvé maman-nourrice, avant on habitait chez elle. Mais elle a disparu quand les fangeux sont venus. J'ai essayé d'être quelqu'un de bien. J'étais obéissante. Je-je travaillais à la maison ! Et... et... quand la garde a pris la maison, maintenant je travaille au Temple pour mériter mon lit, mais y z'ont que y'aura des enfants plus jeunes que moi cet hiver, alors, je dois trouver un endroit."Elle se remit à grelotter fiévreusement, claquant ses petites dents les unes contre les autres dans une petite musique entêtante et "J'dois y aller, m'sire. Faut qu'je d'mande un travail à la garde. Ou.. ou, je sais pas. Y'a 'core des maisons nobles, mais les gardes m'laissent pas passer à l'Esplanade. Pasque je travaille des fois pour un noble. Quand je lui répète ce que font les autres, il donne à manger. Je... je sais plus où est la caserne... je veux maman-nourrice... Je sais même pas.. qui tu es... comment était ma vraie maman ? Je lui ressemble...?"Ses propos se faisaient décousus. Elle s'en fichait, de cette dame, d'abord, si elle était fâchée, elle se souvenait même pas lui avoir fait du mal ! C'était vraiment pas juste !- "M'en fiche.. moi... moi... ben, je sais où on peut trouver un travail. Au bordel, ils acceptent les filles. Au début, on apprend, et ensuite on gagne plein d'argent. On est en sécurité. Tu peux m'emmener là -bas ?"Sa tête lui tournait encore plus. Alix se sentait toute perdue, incapable de fixer ses pensées. Incapable d'y mettre de l'ordre, et de rejeter de son esprit ce qui ne lui plaisait pas. Elle avait désespérément besoin d'aide, la fillette en était consciente - mais elle savait par expérience que les adultes avaient bien assez de leurs "Je sais pas quoi faire... aide-moi, maman..."Sa voix était devenue faible, comme un murmure qui s'envolait dans la brise fraiche. Elle ne savait plus vraiment à qui elle s'adressait - au fond, la personne la plus probable pour lui faire des câlins était maman-nourrice ; et pas un vieil inconnu auquel elle s'accrochait de toutes ses dernières forces, pour ne pas se noyer dans la masse imposante de la Cité de Marbrume. Ascelin GrisregardDomestiqueSujet Re [Terminé] Il y a loin de la vérité apprise à la vérité vécue - [PV Alix l'Espiègle] Lun 8 Mai 2017 - 1519 - Cesse donc de raconter n’importe quoi. Ta mère sera inconsolable si elle apprend que tu travailles dans une maison de plaisir. Ta place n’est pas dans l’un de ces établissements. Maintenant, tais-toi et repose toi. Je t’emmène chez moi. La fillette dans les bras, son petit garçon à sa suite, Ascelin quitta la route principale et prit une autre voie, plus tranquille, qui l’emmena sur un petit chemin. Après une longue marche éprouvante, il arriva dans le quartier qui les avait vu naître, ses enfants et lui le Goulot. A sa vue, une petite femme, fatiguée, couverte d’un épais châle noir, la quarantaine, sortit de la maison et se dirigea à grands pas vers lui. Sans un mot, et malgré les protestations de son époux, Isabel arracha l’enfant de ses bras et reprit le chemin de la maison. Ascelin soupira, exaspéré par son imprudence. Il n’était guère recommandé pour elle d’approcher d’aussi près un enfant malade. Et pourtant, elle ne semblait n’y accorder aucune avait déposé délicatement la petite fille dans le lit d’ Isabel, je t’en prie, prends garde. Tu es à peine rétablie. Laisse-moi m’occuper d’elle, Toi ? le taquina la vieille femme, sourit tendrement à son époux et vint près du lit dans lequel elle avait déposé l’enfant. La fillette était désormais couchée sur le dos, endormie, la tête penchée sur une épaule, un bras replié, l’autre arrondi devant sa poitrine. Ses longs cheveux blonds ondulaient élégamment autour de son visage las, étalés sur le vieil oreiller de paille. L’émotion d’Isabel était intense. Elle aurait voulu pouvoir prendre de nouveau la petite fille dans ses bras, la serrer contre elle, la bercer, comme une mère le ferait pour son propre enfant, dans pareille situation. Mais dans son état, elle ne pouvait se permettre une telle proximité. Elle se remettait tout juste d’une terrible maladie qui avait bien failli la tuer. Alors, silencieusement, elle approcha une chaise et s’y assis, laissant le soin à son époux d’apporter à la fillette tout le réconfort dont elle avait besoin. Sa peau était brûlante de fièvre. Par moment, elle semblait délirer dans son sommeil, s’agitant nerveusement sous les draps de lin. La vieille femme se laissa mollement aller contre le dossier et eut un profond soupir. Ils ne pouvaient rien faire de plus qu’attendre, attendre que la fièvre passe d’elle-même, car ils n’avaient ni les moyens d’obtenir l’aide d’un médecin de la cité, ni ceux de payer les plantes qui pourraient apaiser un tant soit peu son mal. - Par les Trois, où as-tu récupéré cette enfant ?- Tu ne me croiras peut-être pas, mais je pense qu’il s’agit de la fille bâtarde de le choc, Isabel demeura immobile, Ne raconte pas de sottises. Elle est sans doute déjà morte cette petite !- Je suis certain que c’est elle, vieille femme observa l’enfant avec curiosité. Ainsi, c’était donc elle, la petite bâtarde qui avait bien failli mettre à mal la solide réputation de la famille du baron Ulrich de Romblay ? Il est vrai que malgré la crasse, malgré l’odeur, elle ressemblait en tous points à sa mère. Ses beaux cheveux blonds comme les blés, ses grands yeux marrons, son petit nez rond...nul doute, elle était bien une de Romblay. Sans doute avait-elle aussi un peu de son opportuniste père. Serrant les poings, Isabel chuchota - Lorsqu’elle sera guérie, il faudra qu’elle Je sais, mais pas l’enfant ouvrit les yeux, Ascelin fit signe à son épouse de ne plus ajouter un mot. La petite fille le fixait de ses yeux rougis par la fièvre et semblait le supplier, à la fois de chagrin et de terreur. Elle était si menue, si fragile, si perdue que le vieil homme en fut ému. Il était évident que cette enfant avait besoin d’aide, il voyait bien qu’elle était en détresse, mais il ne pouvait rien faire de plus pour Quand tu seras guérie, et avant que je ne retourne auprès de mon maître, je t’aiderai à trouver un petit travail en ville. Je t’interdis de te rendre dans une maison de plaisir. Je t’interdis de vendre ton corps à ces hommes. Tu me promets que tu ne le feras pas, n’est-ce pas ? Alix de BeauharnaisVicomtesseSujet Re [Terminé] Il y a loin de la vérité apprise à la vérité vécue - [PV Alix l'Espiègle] Dim 14 Mai 2017 - 937 Maman-nourrice serait-elle triste, si d'aventure elle trouvait à s'employer au bordel ? Pourtant la vieille femme n'avait jamais rien eu contre ces créatures outrageusement maquillées et fort légèrement vêtues ; et puis au final, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire, puisqu'elle était avec les Dieux, hein ? Ce fut sur ces pensées que la fillette, bien au chaud dans les bras de l'inconnu, s'endormit, vaincue par la fièvre qui la faisait grelotter dans ses vêtements se cachait derrière un buisson, dans le village abandonné. Elle tuait d'un flèche le banni qui tentait de les sauver en désamorçant les pièges ; et Alix le regardait hurler, encore, et encore, le visage figé dans une expression horrifiée. Il se contorsionnait, suppliait, mais des bras inconnus la retenait, marmonnait des insultes. La forçait à écrire son nom en lettre de sang, pour la piquer au bras. La piquer encore, tandis qu'elle se mettait à pleurer, à supplier qu'elle avait mal, et le rire abominable qui s'échappait des lèvres du tireur la faisait pleurer encore plus. Elle se sentait si faible, si impuissante - elle avait envie de rentrer au Temple, de les implorer de la garder au chaud pour l' ils refusaient avec un sourire carnassier, et brusquement .... elle ouvrit les souffle précipité, les yeux rougis où brillaient les larmes dûes à son cauchemar, la fillette fixa le décor autour d'elle. Il s'agissait d'une pièce toute proprette, comme avait pu l'être sa maison au moment où maman-nourrice la tenait encore ; et les draps qui recouvraient ses jambes moites sentaient bon la paille ne savait pas où elle était, l'enfant ne reconnaissait rien, et, épouvantée, elle faillit se redresser pour s'enfuir lorsque son regard croisa celui de l'homme qui l'avait pris dans ses bras. Alors elle resta allongée sagement, comprenant d'instinct qu'il ne lui ferait aucun mal. Allait-il lui donner de l'aide, allait-il l'aider à trouver des solutions ? Elle le supplia du regard, alors que son ventre plat commençait à gargouiller, eut égard aux odeurs délectables que l'on pouvait déceler à l'intérieur de la maisonnette. Elle n'avait fait qu'un cauchemar ; et malgré un mal de tête épouvantable et sa gorge qui semblait menacer d'exploser, elle se sentait si bien dans la couche confortable, que son corps semblait refuser de vouloir puis l'homme prit la parole. La déception, la terreur resserra son emprise sur le cœur de l'enfant, qui, cependant, ne se remit pas à pleurer. Stoïque, elle l'écoutait lui interdire de se rendre dans les maison de plaisir, où pourtant les filles étaient parfumées, habillées joliment, bien nourries et bien logées, ce qu'elle leur enviait férocement. Mais surtout, il lui proposait de l'aider à trouver un travail, et elle serra ses petits poings blancs "Je sais que je suis trop vieille pour qu'on me garde quelque part. J'vous suis..."A nouveau, la toux lui déchira les lèvres. La gorge en feu, elle avait envie de cracher ; mais elle s'en abstint. Le couple risquait de ne pas être content, si elle n'était pas capable de "R'connaissante. Je pense que maman-nourrice, ça la gênerait pas, que je devienne pute, parce qu'on habitait près du bordel. Leanne ramenait toujours un ou deux biscuits quand elle sortait jouer dehors. Leanne, c'est ma fille, je suis sa petite maman. Elle est... elle est au Temple, ils veulent bien la garder au moins cette année."Elle se tut quelques secondes. Les pensées confuses, l'enfant n'arrivait pas à rester cohérente, à garder le fil. Il fallait se concentrer... Mais elle avait si chaud !La transpiration luisait sur sa peau pâle, mais elle fit un violent effort pour se redresser sur le lit. Il fallait partir, de toute "Je-je sais même pas vous êtes qui... moi, moi, c'est Alix. Je peux faire plein de trucs, parce qu'au Temple, ils montrent comment on écrit les mots. Je sais écrire mon nom, et y'a quatre lettres !"Elle était très fière de "savoir écrire". Bien sûr, elle n'avait pas vraiment eu le temps de faire beaucoup plus, mais elle connaissait par cœur son alphabet, comme une vraie petite "Tu vas m'emmener à la garde ? Moi, j'ai des amis là -bas, Xandra, et puis Rémi, et puis aussi Hérald. Alors j'me disais, peut-être ils vont m'employer. Parce que je peux travailler très dur, j'ai pas peur, moi. J'veux juste habiter au chaud. Je ferai tout s'que les gens veulent, promis !"Elle commençait à nouveau à s'agiter, la sensation de chaleur insupportable laissant place à des bouffées de froid "Où on est...?"L'enfant referma les yeux, les mains sur se genoux, les épaules courbées. En position assise, elle se pelotonna dans les couvertures, toute habillée, avant de ressentir comme une décharge électrique. Ses pieds, ses pieds étaient nus ! Où étaient ses sabots, ses sabots ? Elle en avait besoin !- "Mes sabots, mes sabots ! Où qu'y sont, j'ai pas perdu mes sabots, hein !"Elle ouvrait des yeux écarquillés, apeurés. Si elle pouvait même pas les vendre... si elle devait partir... Toute légère, elle n'eut presque aucun effort à faire pour quitter le nid douillet du lit, se levant en frissonnant et en tremblotant. Ses yeux fixaient son entourage avec une immobilité troublante, et elle se sentait un peu comme un petit oisillon tombé du nid, tant elle tenait mal sur ses pattes "Je-je sais qu'il faut que je parte. Faut partir de partout. Parce que je suis vieille."Pour quelle autre raison la refoulerait-on ainsi ? Ascelin GrisregardDomestiqueSujet Re [Terminé] Il y a loin de la vérité apprise à la vérité vécue - [PV Alix l'Espiègle] Dim 11 Juin 2017 - 1220 - Alix ! tonna le vieil homme. Tu n’es pas en état de te lever ! Retourne donc dans ton lit ! Lorsque la voix d’Ascelin prenait cette intonation, il était inutile de chercher à lui désobéir. Il punissait toujours avec la plus grande sévérité, et quelques fois avec colère, de sorte qu’il s’en est plus d’une fois excusé. C’était cependant aussi par principe qu’il sanctionnait ; car bien malgré lui, il regardait les enfants indisciplinés comme n’étant que des bons à rien. C’est donc avec la plus grande fermeté qu’il prit la petite fille dans ses bras et la recoucha dans son lit de paille, couvrant son corps fiévreux d’une épaisse couverture en lin. Malgré l’heure tardive, il resta à ses côtés pour la rassurer, caressant sa douce chevelure dorée dans un geste consolateur. - Lorsque la fièvre sera partie, je t’aiderai à trouver Xandra, Rémi ou Hérald. Je suis certain qu’ils pourront t’aider. Mais en attendant, tu dois te reposer. A n’en pas douter, et ce en dépit de ses nobles origines, Alix était semblable en tous points aux autres enfants du quartier du Goulot. Elle était maligne, coriace, sensible et quelque peu ombrageuse, à l’exacte image de la terrible existence qu’elle menait depuis le premier jour de sa naissance. Ascelin souhaitait désormais la préserver de toute souffrance, la garder en bonne santé, à l’abri du besoin. Malheureusement, la faible rétribution qu’il percevait au service de Zéphyr d’Auvray ne lui permettra pas de nourrir plus de quelques semaines une bouche supplémentaire. Il lui fallait donc agir Lorsque tu seras de nouveau sur pieds, seras-tu en mesure de me guider jusqu’à ces personnes ? l’interrogea le vieil homme. Auquel cas je demanderai de l’aide à mon fils. Il s’est engagé auprès de la milice intérieure. Nul doute qu’il saura les retrouver. Silencieuse, Isabel vint poser sur la table de chevet un plateau avec un bol de soupe et quelques denrées. Ascelin saisit le bout de pain et le déchira en petits morceaux qu’il laissa tomber dans le liquide fumant. Puis il prit le bol, trempa une cuillère dans la soupe, souffla dessus pour en refroidir le contenu et la tendit à Alix. - Tu t’appelles Alix, c’est ça ? C’est un joli prénom. Ta mère l’aurait beaucoup aimé. Il lui tendit une nouvelle cuillère de soupe, le regard Juliette était une femme magnifique, qui n’avait rien à envier à personne. Mais elle était aussi trop jeune, trop naïve. Un jour, elle est tombée éperdument amoureuse d’un Vicomte et de leur union est née une petite fille toi. Le problème, c’est qu’au sein de la noblesse, un enfant issu d’une relation hors mariage n’est pas bien vu. C’est pourquoi ton grand-père, Ulrich de Romblay, t’a confié à un soldat juste après ta naissance et lui a demandé de t’éloigner le plus possible du domaine. Ascelin sourit tendrement à l’ Tu étais désirée, Alix. Ta mère t’a aimé avant même tu ne viennes au monde. Mais elle ne pouvait rien faire contre les décisions de son propre père. Selon lui, un enfant bâtard aurait...causé un grand tort à la réputation de la famille. Sache juste que tu étais aimée. D’accord ? Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Strophe1. Reviens à ton Père, enfant égaré! Dis-Lui ta misère, dis-Lui j’ai péché. Toujours Il pardonne à qui se repent. Pour toi l’heure sonne, c’est toi qu’Il attend. Strophe 2. Reviens à ton Père, ici tu péris. Son eau désaltère, reviens à tout prix! Oh! crois à sa grâce, sa paix est pour toi,
[Dadju] Par amour Par amour, j'ai dû affronter le regard de ton père Par amour, j'ai même fait semblant de regarder la mer Tu dois sûrement te dire que c'etait des paroles en l'air Oui par amour, j'ai appris à ne plus voir tes defauts Je suis pas d'accord mais je te laisse à voir le dernier mot Par amour, je t'ai donné ce que j'avais de plus beau Je refuse de vivre à travers le regard des autres, des autres Ouh par amour J'etais prêt à donner même ce que je n'avais pas J'ai su que c'était toi depuis le depart Quand tu es loin de moi je me retrouve nulle part [Dadju] Par amour J'suis prêt à prendre les armes Par amour Moi j’essuierai tes larmes Par amour Rien n'éteindra la flamme, la flamme [Maître Gims] Par amour Par amour, j'ai dû affronter le regard de ton père Tu penses sûrement que c'est des paroles en l'air Par amour, j'ai même fait semblant de regarder la mer Je n'arrive même plus à voir tes defauts J't'ai même laissé avoir le dernier mot Je t'aurais même donné ce que je n'avais pas J'ai su que c'était toi depuis le depart Je saigne encore Je saigne encore Je saigne encore Je saigne encore Je saigne encore mais je t'attend depuis longtemps [Dadju] Par amour J'ai totalement sorti de ma tête ce que tu étais hier J'vois loin devant nous je ne regarderai pas derrière C'est toi et moi en tête d'affiche sur toute les bannières Et j'en suis fier Ouh par amour J'ai fait d'la place, mon cœur j'ai dû l'agrandir J'ai même adopté mon style de vie Recentrer sur toi, c'est devenu logique, oui Ouh par amour Je te ferai briller avec ou sans le millions A cause de toi y'a plus de Cendrillon T'es devenu mon centre d'attention [Dadju] Par amour J'suis prêt à prendre les armes Par amour Moi j’essuierai tes larmes Par amour Rien n'éteindra la flamme, la flamme [Maître Gims] Par amour Par amour, j'ai dû affronter le regard de ton père Tu penses sûrement que c'est des paroles en l'air Par amour, j'ai même fait semblant de regarder la mer Je n'arrive même plus à voir tes défauts J't'ai même laissé avoir le dernier mot Je t'aurais même donné ce que je n'avais pas J'ai su que c'était toi depuis le depart Je saigne encore Je saigne encore Je saigne encore Je saigne encore Je saigne encore, mais je t'attend depuis longtemps [Dadju & Maître Gims] Je saigne encore, je saigne encore Je saigne encore, je saigne encore Par amour Par amour, je te laisse me guider Par amour Par amour, tu m'emmènes où tu veux Par amour Par amour, je te laisse me guider Par amour Amour téléguidé Par amour Par amour, par amour, par amour Par amour Par amour, par amour, par amour C'est par amour Par amour, par amour, par amour Par amour, par amour Par amour Oh oh ah Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM
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a cause de toi mon coeur saigne parole